En visite dans le Tarn, le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a évoqué le 29 août la recherche de fonds européens pour financer de grands projets ferroviaires en suspens, comme la ligne à grande vitesse Bordeaux – Toulouse, sans prendre d’engagement quant à leur réalisation. Il a rappelé les contraintes budgétaires de l’État et la nécessité de hiérarchiser les projets. Une perspective qui inquiète les partisans d’une future LGV Bordeaux – Toulouse qui prolongerait la future ligne à grande vitesse Tours – Bordeaux. Or, les collectivités de Midi-Pyrénées ont accepté de payer pour Tours – Bordeaux uniquement pour que la ligne soit ensuite prolongée vers Toulouse.
© Michel Barberon