Le gouvernement a publié le 1er avril l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur les trains de nuit. Les opérateurs intéressés ont jusqu’au 31 mai pour répondre. Le gouvernement annoncera les résultats début juillet. Dans un communiqué du 4 avril, Transdev fait part de « doutes et réserves » à la lecture de cet AMI. Sur le délai, d’abord (deux mois) qui lui paraît singulièrement court. L’opérateur de transport s’interroge aussi sur « les conditions effectives d’accès au réseau et quant à l’exploitabilité des liaisons concernées ». De plus, poursuit l’opérateur potentiellement concurrent de la SNCF, « le ministère des Transports n’assure ou ne garantit ni le transfert du personnel ni la mise à disposition du matériel roulant ». Enfin, « des données fondamentales telles que les résultats de trafic et le niveau de charges par ligne actuels ne sont pas fournies par le ministère ; pour les rares données fournies, tantôt parcellaires, tantôt agrégées au-delà du périmètre de l’AMI, leur exactitude est sujette à caution au point que le ministère ne la garantit pas ». Des erreurs « grossières » sont même relevées dans la description de certaines lignes. Et Transdev s’étonne de ne pas voir figurer la possibilité, un temps évoquée, que les collectivités puissent répondre « et se substituer à l’État dans le financement des trains de nuit ». L’entreprise annonce qu’elle va se rapprocher du ministère « pour obtenir, a minima, les données sur lesquelles ce dernier attend les prévisions des nouveaux opérateurs, en particulier les résultats de trafic et niveau de charges par ligne »
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