« Le Pyrénéen », le train de nuit Paris – Hendaye, a été relancé le 2 juillet pour desservir le piémont pyrénéen de Pau à Hendaye. Le collectif “Oui au train de nuit “ et la CGT se sont félicités de cette « offre ferroviaire publique », mais ont appelé le même jour à des rassemblements en France (à Bayonne et Hendaye), en Espagne (à Irun et Madrid), et au Portugal (à Lisbonne) pour défendre le prolongement de ce train au-delà de la frontière française. De plus, ils regrettent qu’il soit « limité à juillet et août », qu’il « ne franchisse pas la frontière, privant les voyageurs des correspondances possibles à Irun », et que ses horaires soient « peu attractifs en bout de ligne du fait du détour via Toulouse ». Ces rassemblements menés avec les collectifs espagnols « Ecologistas en Acción » et portugais « Aterra » seront l’occasion de rappeler l’urgence de la mise en oeuvre d’un réseau de trains de nuit ambitieux vers la péninsule ibérique où le réseau ferré historique souffre de vieillissement et de manque d’investissements depuis plusieurs décennies, estiment- ils. À moyen terme, ils espèrent la relance des 2 lignes transversales quotidiennes qui ont existé jusqu’en 2010 : Irun – Bayonne – Pau – Toulouse – Lyon – Genève et Irun – Marseille – Nice – Vintimille pour rejoindre le réseau ferré italien et suisse. “Oui au train de nuit“ et la CGT, rappellent par ailleurs, la promesse du gouvernement de lancer la construction de 300 voitures neuves pour reconstituer un parc permettant de créer 10 nouvelles lignes, mais qui n’a toujours pas été votée. « Les députés fraîchement élus sont invités à se mobiliser pour l’inclure dans le budget de l’État dès 2022 » espèrent- ils.
Cet article est tiré du numéro 3892 de La Vie du Rail.
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