Alors que les projets ferroviaires de Railcoop et Midnight Trains ont récemment été abandonnés faute de financement, une nouvelle compagnie ferroviaire émerge : Proxima. Cette société ambitionne de lancer des trains à grande vitesse reliant Paris à Bordeaux, Rennes, Nantes et Angers, se positionnant ainsi comme la première compagnie française indépendante de trains à grande vitesse, selon un communiqué du 6 juin.
Le projet est porté par Rachel Picard, ancienne directrice générale de Voyages SNCF, et Tim Jackson, ancien directeur exécutif d’Alpha Trains et ex-PDG de la BU RATP Dev en Grande-Bretagne et en Irlande. Le financement sera assuré par Antin Infrastructure Partners, qui investira un milliard d’euros pour l’achat et la maintenance du matériel roulant, les coûts de lancement et les besoins en fonds de roulement.
Proxima a déjà sélectionné ses trains : un protocole d’accord pour la livraison de 12 trains à grande vitesse à deux niveaux Avelia Horizon (avec option d’extension) a été signé avec Alstom. Les essais sont prévus pour début 2027.
La compagnie a également conclu un accord avec Lisea, le concessionnaire de la LGV Tours-Bordeaux, pour utiliser son nouvel atelier de maintenance situé à Marcheprime, à 20 km au sud de Bordeaux. Alstom sera responsable de la maintenance.
Proxima prévoit d’offrir plus de 10 millions de nouvelles places par an, soulignant la croissance de la mobilité entre les grandes villes françaises au cours des dix dernières années. Le train est particulièrement plébiscité sur l’axe Atlantique, où la compagnie prévoit de débuter ses opérations.
Proxima souhaite réinventer l’expérience de la grande vitesse en tenant compte des nouvelles typologies de clients, des nouveaux comportements et en misant sur la fin de la frontière entre affaires et loisirs, les besoins de connectivité et de contenu à bord, ainsi que la recherche d’intimité ou de lieux de partage.