Presque quatre semaines après les premières circulations dominicales de quatre nouvelles rames MPL16 sur pneus et sans conducteur, la ligne B du métro de Lyon est passée au mode automatique intégral le 25 juin, en présence de Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités, et de Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France. Ouverte il y a 44 ans, la ligne B est désormais entièrement exploitée au moyen des nouvelles rames produites par Alstom, qui seront au nombre de 36 fin 2023, lorsque le prolongement vers l’Hôpital Lyon Sud (Saint-Genis-Laval) sera mis en service. La ligne B, qui compte actuellement 10 stations sur 7,7 km, s’enrichira alors de 2 arrêts, sur 2,5 km, et sera exploitée au moyen de 30 rames en heure de pointe. Quant aux rames MPL75 jusqu’à présent en service sur la ligne B, elles iront renforcer le parc de la ligne A.
A l’occasion, le président d’Alstom France a précisé que six sites en France « ont mis en oeuvre leur savoir- faire pour concevoir, fabriquer et déployer le système de pilotage automatique et les nouvelles rames de la ligne B du métro de Lyon ». En l’occurrence Valenciennes pour la conception, l’aménagement intérieur, l’assemblage, les essais et la validation des rames, Ornans pour les moteurs, Le Creusot pour les bogies, Tarbes pour la chaîne de traction, Villeurbanne pour l’électronique embarquée, l’information voyageurs, les équipements de signalisation et le maintien en condition opérationnelle des automatismes, ainsi que Saint-Ouen pour la coordination du design et le développement du système de signalisation Urbalis 400. « Cette fierté est plus que partagée par les près de 1 000 salariés qui travaillent sur notre site de Villeurbanne et qui auront donc l’opportunité d’emprunter le nouveau système de métro qu’ils ont contribué à développer et à déployer », a ajouté le président d’Alstom France. Sur la ligne B, Alstom a adapté sa solution Urbalis 400 aux spécificités du réseau lyonnais, pour réduire l’intervalle entre rames successives « de 3 min 11 s en heure de pointe à 2 min 20 s ».
Cet article est tiré du numéro 3892 de La Vie du Rail.
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