Le 25 novembre, la Société de transport de Montréal (STM) et le consortium regroupant Bombardier et Alstom ont présenté la première nouvelle rame de neuf voitures du métro de Montréal à Pauline Marois, Premier ministre du Québec, et Denis Coderre, maire de Montréal, à l’usine Bombardier de La Pocatière. C’est sur ce site que ce train prototype effectue actuellement des essais avant environ huit mois de tests de qualification l’an prochain sur le réseau STM. Cette dernière a commandé 468 voitures du nouveau métro sur pneus, administrativement désigné MPM-10 et plus poétiquement « Azur », qui « va certainement rouler pendant 50 ans ». Par rapport au matériel actuel, aujourd’hui âgé de 37 à 50 ans, le métro Azur, dont la livraison devrait s’étaler jusqu’en 2018, innove dans de nombreux points : intercirculation, fenêtres à effet panoramique, éclairage indirect, portes « 27 % plus larges », suspension pneumatique « optimisée », capacité accrue « de 8 % », systèmes d’information et de sécurité. Ce matériel, dont la commande a donné lieu à un feuilleton à rebondissements entre 2006 et 2010, donne du travail à « plus de 150 fournisseurs canadiens, dont une centaine établie de longue date au Québec », permettant de garantir un contenu canadien supérieur au minimum contractuel de 60 %.