Avec la clôture des Jeux paralympiques de Paris, la SNCB met fin à son expérimentation de la desserte Bruxelles – Paris par train classique. Initiée le 24 juillet avec deux allers-retours quotidiens, puis réduite à un aller-retour par jour du 28 août au 8 septembre, cette liaison reliait Bruxelles-Midi et Mons à Paris-Nord en environ trois heures, sous l’offre Eurocity (EC) et avec réservation obligatoire.
Deux jours avant la fin de cette expérimentation, le Conseil d’administration de la SNCB a annoncé la pérennisation de cette « liaison ferroviaire classique vers Paris » dans l’offre de trains 2025, effective à partir du 15 décembre 2024. Cette nouvelle liaison, similaire à celle de l’été, reliera Bruxelles et Paris via Mons. Les nouveaux horaires seront disponibles dans quelques semaines via le planificateur de voyages en ligne de la SNCB, conformément aux annonces faites par la SNCB et la SNCF il y a plus d’un an.
Cette desserte classique brisera le monopole d’Eurostar (ex-Thalys) sur les trains entre Paris et Bruxelles, bien que de manière limitée en termes de fréquence et de desserte côté français. Contrairement aux 16 allers-retours quotidiens en trains IC classiques entre Bruxelles-Midi et Rotterdam-Centraal, avec des arrêts à Bruxelles-Central, Bruxelles-Nord, Brussels Airport, Malines, Anvers-Berchem, Anvers-Central, Noorderkempen et Breda, cette nouvelle liaison n’inclura pas les arrêts à Compiègne, Saint-Quentin ou Aulnoye, perdus il y a près de trente ans.
Cette augmentation de l’offre ferroviaire s’inscrit dans le cadre de l’offre 2025 de la SNCB, qui prévoit une hausse de près de 2 % (comptée en trains-km) par rapport au service actuel, déjà en hausse de 1 %. De plus, 220 trains temporairement retirés de l’offre depuis 2022, en raison d’une pénurie de personnel due à la crise du Covid, seront remis en service.
P. L.