Depuis l’agression de la Russie en Ukraine, la Commission européenne veut renforcer l’interopérabilité ferroviaire pour relier plus facilement les pays membres de l’Union, que ce soit pour le transport de passagers ou de marchandises. Elle souhaite ainsi réviser son programme de construction de corridors transeuropéens.
Le Connecting Europe Express, ce train qui avait traversé l’année dernière 26 pays européens et parcouru 20 000 km, se voulait le symbole de l’année européenne du rail lancée par Bruxelles. Mais il avait aussi mis en lumière le manque d’harmonisation ferroviaire sur le continent, obligeant les organisateurs à un travail complexe, notamment à changer trois fois de train pour boucler le périple. Pour favoriser les échanges européens par rail, la Commission européenne souhaite désormais que les nouvelles lignes de chemin de fer soient construites en adoptant l’écartement standard de 1,435 mètre. Dans le cadre de la révision son programme de construction des corridors transeuropéens (TEN-T), elle a aussi proposé fin juillet, que les lignes déjà existantes de ces corridors soient adaptées à cet écartement, appelé à devenir la norme sur tout le continent.