Le TGV du futur a été retenu comme l’un des 34 plans de reconquête industrielle présentés ce 12 septembre par François Hollande, avec Arnaud Montebourg. Selon la présentation officielle, le TGV du futur « alliera une vitesse de croisière de 320 à 350 km/h, une consommation d’énergie diminuée de 20 à 30 %, une modularité permettant d’embarquer sur deux niveaux jusqu’à 640 passagers contre 509 aujourd’hui et une polyvalence répondant aux contraintes de circulation sur l’ensemble du réseau européen ». Les pouvoirs publics attendent un prototype « engageant une campagne d’essais au premier semestre 2017 ». Les premières circulations sont attendues en 2018. Des informations qui sont en fait une confirmation de ce qui a déjà été annoncé sur le sujet.
L’Etat espère relever ainsi « le défi de l’ouverture de nouveaux marchés en Asie, au Moyen-Orient, au Brésil. Dans le monde, les lignes à grande vitesse pourraient passer d’environ 10 000 kilomètres en 2010 à environ 40 000 kilomètres à horizon 2030 ».
La France veut « s’appuyer sur Alstom, leader mondial reconnu de la grande vitesse, sur un tissu performant de sous-traitants et sur un environnement R&D dynamique ». Le TGV du futur « répondra aux besoins nationaux tout en gagnant des parts de marchés à l’international », espèrent les pouvoirs publics. Ces espoirs de conquête industrielle ont été caressés dès l’origine du TGV, sans rencontrer jusqu’à présent le succès escompté.
Parmi les programmes annoncés, on relèvera aussi la voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km ; le déploiement des bornes électriques de rechange sur tout le territoire, les véhicules à pilotage automatique, la recherche sur l’autonomie et la puissance des batteries, les dirigeables fret, ou encore les avions électriques.