L’exploitation de la plupart de lignes de trains d’équilibre
du territoire (TET) est jugée déficitaire depuis plus de vingt ans, à hauteur
d’environ 200 millions d’euros, depuis plusieurs années. « Pour 2013,
le déficit dérape pour atteindre une prévision de 325 millions d’euros,
s’alarme le Gart dans un communiqué. On constate ainsi une dégradation
tendancielle du chiffre d’affaires des TET. »En effet, alors que
leur exploitation, à offre constante, est estimée à environ un milliard d’euros
par an, l’augmentation des coûts imputés par la SNCF, la hausse des péages –
dont l’inflation annuelle est de 4,3 % – et la baisse des recettes
conduisent à renchérir la subvention d’équilibre de l’Etat. Le Gart regrette
que ce surcoût « soit quasi exclusivement financé par les entreprises
ferroviaires via une hausse de la taxe sur le résultat des entreprises ferroviaires,
uniquement acquittée par la SNCF. Ceci dans un contexte où les entreprises
concessionnaires d’autoroutes n’ont jamais été aussi profitables ».
Il rappelle son souhait de faire davantage contribuer le mode routier.
© M. Barberon / Photorail