Le 30 novembre, Grenoble présentera la maquette de son projet Grenoble Presqu’île et donnera les grandes lignes de sa nouvelle stratégie pour cet écoquartier. Avec l’arrivée de Christian de Portzamparc comme architecte en chef, l’ambitieux concept entre dans une nouvelle phase. Beaucoup critiqué, particulièrement sur le front de ses ambitions transports, ce nouveau quartier est pourtant entré en chantier, et les premières réalisations sont déjà visibles. Sur une ZAC de 250 ha, l’ambition de Grenoble Presqu’île reste d’imaginer une ville durable. Desservie par le tram, l’écocité veut accueillir à terme quelque 25 000 actifs, 10 000 étudiants, 10 000 habitants, des commerces et des services. Un des enjeux du projet est de désenclaver le site en reliant le quartier au centre-ville et aux communes avoisinantes et à un pôle gare réaménagé. « En découvrant le site et le projet Grenoble Presqu’île, j’y ai vu deux villes qui ont envie de se rencontrer : la ville scientifique, qui a 50 ans, et la ville de Grenoble, qui en a 2 000. L’ambition est de se servir de l’avenue des Martyrs pour faire entrer Grenoble et son agglomération dans la Presqu’île, aujourd’hui essentiellement scientifique. Pour cela, nous proposons de créer à l’emplacement des trois carrefours existants trois places : la place en ellipse, la place carrée et la place « green ». Compte tenu de l’ampleur de la ZAC, la stratégie du projet a été de scinder le territoire en sous-territoires de projet, à l’instar des quartiers pour une ville », a indiqué Christian de Portzamparc.