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VFLI renoue avec les profits

9 mai 2012
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Par : La Vie du Rail

Une année 2011 réussie pour VFLI qui l’a terminée sur de bons résultats : les bénéfices atteignent 2 millions d’euros nets, contre une perte d’un million d’euros l’exercice précédent. « Pour la première fois depuis 2008, nous allons verser un intéressement aux salariés. C’est important dans le monde ferroviaire où l’engagement est fort », précise Nicolas Gindt, le directeur général de VFLI. La filiale à 100 % de la SNCF affiche une progression continue de ses activités. Le chiffre d’affaires a plus que doublé en quatre ans : il est passé de 55 millions d’euros en 2007 à 114 millions d’euros l’an dernier. « Le rythme de croissance de VFLI est supérieur à celui de la plupart des autres entreprises ferroviaires », souligne Nicolas Gindt.
L’année dernière, l’activité de VFLI dans les ITE (installations terminales embranchées) a de nouveau augmenté. « Pour nous, c’est stratégique. Non pas parce que c’est une activité historique, mais parce que ces contrats nous permettent d’être en relation directe avec nos clients et de créer des synergies entre les flux sur les ITE et sur le RFN [réseau ferré national, ndrl] », explique le directeur général de la filiale de la SNCF.
Créée en 1998, VFLI est devenue en 2007 une entreprise ferroviaire à part entière. Dans les années 2005, il était convenu que cette filiale employant des salariés de droit privé devienne une alternative à Fret SNCF, à chaque fois que ce dernier ne pourrait pas remporter un contrat faute d’être compétitif. Finalement, ce modèle n’est pas devenu prédominant, affirme Nicolas Gindt. « Sur le réseau ferré national, VFLI a engrangé de nombreux contrats pour la qualité de ses prestations. » Et son directeur général de citer des exemples : le récent contrat gagné auprès du cimentier d’origine mexicaine Cemex, qui nécessite une quinzaine de trains de granulats hebdomadaires, entre la Haute-Marne et le grand bassin parisien. Ou encore le contrat réalisé pour le brasseur Kronenbourg entre Obernai et le port du Rhin.
Dans ce dernier cas, VFLI fonctionne comme un OFP (opérateur ferroviaire de proximité). « Pour gérer les flux de proximité, nous avons mis en place une organisation mettant à la disposition de nos clients des matériels. Mais les locomotives coûtent chères : elles représentent le premier poste de nos dépenses. Cette organisation nécessite des volumes importants pour rentabiliser le service. Nous devons donc identifier les zones où les activités sont suffisamment denses. Nous faisons quasiment du porte-à-porte pour prospecter les marchés », raconte Nicolas Gindt.
Pas question en revanche de sortir des frontières. Même si les clients le demandent. « Lorsque des clients nous demandent d’aller en Belgique ou en Allemagne, nous le faisons en coopération avec des entreprises ferroviaires étrangères, dont Captrain [marque de SNCF Geodis au-delà des frontières hexagonales, ndlr]. Cela n’aurait pas de sens d’aller concurrencer Captrain », explique la filiale fret de la SNCF.
Nicolas Gindt observe une forte demande des chargeurs qui souhaitent « des opérateurs ferroviaires alternatifs ». A tel point que son entreprise est parfois obligée de répondre « non » à certaines demandes. VFLI, qui forme ses conducteurs et emploie 900 personnes au total, affirme manquer de conducteurs, ce qui freine ses ambitions. Parmi les freins à la croissance, VFLI cite aussi la mauvaise qualité des sillons, la multiplication des sillons de dernière minute et la concurrence accrue de la route, dont les prix ont chuté en début d’année avec la crise.
Malgré ce contexte difficile, VFLI s’attend encore à des résultats positifs pour cette année. L’opérateur devrait accroître son activité cette année, mais dans une moindre proportion qu’en 2011 : il s’attend à une hausse de son chiffre d’affaires de 10 % en 2012 contre +30 % en 2011.
    

Marie-Hélène Poingt
 



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