En Île-de-France et en région, la SNCF se prépare à jouer un rôle central dans le système de transport des Jeux Olympiques de 2024, avec une quinzaine de millions de visiteurs attendus en plein cœur des grands départs et retours de vacances.
Depuis 2019, le groupe se prépare activement. Une équipe dédiée, dirigée par Didier Schwartz, a été mise en place pour coordonner les efforts. Cette équipe de trente personnes travaille en étroite collaboration avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo), les services de l’État, l’autorité organisatrice Île-de-France Mobilités, et la Ville de Paris.
Des plans de transport ont été élaborés pour assurer une desserte optimale, notamment pour les événements au Stade de France. Les RER B et D seront particulièrement sollicités, avec des plans de transport alternatifs prêts à être déployés si nécessaire. Environ 4 500 trains supplémentaires circuleront en Île-de-France, soit 300 trains de plus chaque jour.
En région, 370 TER supplémentaires sont prévus dans les villes hôtes comme Bordeaux, Lille, Lyon, et Marseille. Les plans de transport des TGV et Intercités seront également adaptés pour desservir les 37 sites olympiques et 20 sites paralympiques.
Pour garantir le bon déroulement des Jeux, plus de 1 000 chantiers ont été reportés. La SNCF a mis en place une maintenance prédictive et sécurisé les installations stratégiques et la fourniture des pièces. Un dispositif de dépannage mobile en renfort est également prévu.
Les cheminots ont été invités à décaler leurs congés pour assurer ces services. Environ 50 000 cheminots seront mobilisés, dont 30 000 en Île-de-France et 20 000 en dehors. En outre, 10 000 volontaires renforceront les équipes dans les gares, avec 20 % d’effectifs supplémentaires déployés au sein de la Suge, la police ferroviaire.
« L’anticipation a été le maître mot », résume Didier Schwartz, en s’inspirant des expériences des précédents Jeux Olympiques, notamment ceux de Londres.
MH P