Le verdict approche à grands pas. Le 16 juillet, Bruxelles rendra sa décision sur la demande de subventions pour finaliser le financement des études d’avant-projet détaillé (APD) des accès français du Lyon-Turin. Un refus, bien que peu probable, pourrait sérieusement compromettre ce projet déjà marqué par de nombreux rebondissements.
En janvier dernier, les partenaires ont soumis leur dossier de demande de financement à moins de 24 heures de la date limite, après de longues négociations sur la répartition du cofinancement français. Le coût total des études APD s’élève à 220 millions d’euros, dont 170 millions pour les voies d’accès françaises du Lyon-Turin et 50 millions pour le Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise (CFAL).
L’État s’est engagé à verser 85 millions d’euros, tandis que les collectivités locales ont complété ce montant par 33 millions d’euros pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes, 3 millions pour le Département de la Savoie, 1,5 million pour le Département du Rhône, 5 millions pour la Métropole de Lyon (uniquement pour le CFAL), 1 million pour l’Agglomération d’Annecy, 1 million pour la Métropole de Grenoble, 450 000 euros pour le Grand Chambéry et 300 000 euros pour la Communauté d’agglomération Grand Lac. Il manque donc 90 millions d’euros de Bruxelles pour lancer la prochaine étape du processus.
S. R