En cette fin juillet, les voyageurs des TGV ont été confrontés à une série de perturbations majeures. Le 26 juillet, des actes de malveillance ont paralysé le trafic sur trois des quatre lignes à grande vitesse (LGV) menant à Paris. Le 31 juillet, c’est la quatrième LGV qui a été bloquée par des intempéries.
Actes de malveillance sur trois LGV
Entre 1h00 et 5h00, le vendredi 26 juillet, des alarmes ont retenti presque simultanément dans les centres de régulation des LGV Atlantique, Nord et Est-européenne. Alors que les premiers TGV s’apprêtaient à partir, le trafic a été immédiatement suspendu en attendant des informations supplémentaires. Les premières équipes d’astreinte de SNCF Réseau, renforcées en raison des Jeux olympiques, ont rapidement découvert l’ampleur des dégâts. Des incendies volontaires avaient été déclenchés sur des artères de câbles longeant les voies ainsi que sur certaines armoires électriques. Pompiers et policiers ont été mobilisés pour sécuriser les lieux.
Les incendies ont été localisés à Courtalain (140 km de Paris) sur la LGV Atlantique, à Croisilles (200 km de Paris) sur la LGV Nord, et entre Vandières et Pagny-sur-Moselle sur la LGV Est-européenne. Ces sites semblent avoir été choisis stratégiquement, car ils se trouvent sur des tronçons communs des LGV, impactant ainsi l’ensemble du trafic. Près de Pagny-sur-Moselle, six chambres de tirage ont été incendiées. Simultanément, une équipe de maintenance a signalé avoir mis en fuite des individus masqués à bord d’une camionnette à Vergigny dans l’Yonne, sur la LGV Sud-Est. Des engins incendiaires ont été retrouvés et remis à la police scientifique pour expertise. Par mesure de sécurité, tous les circuits de signalisation et de télécommande ont été désactivés.