Le Président de la République a surpris tout le monde, fin novembre, en annonçant le lancement de RER dans dix métropoles pour favoriser les déplacements durables. Mais quelques métropoles n’ont pas attendu pour mettre sur les rails de nouveaux services. Reste à savoir si les financements de l’Etat suivront.
Joli coup de com’, s’il en fallait encore un. Quand Emmanuel Macron répond sur YouTube aux questions des internautes sur l’écologie et le transport ferroviaire, un dimanche après-midi de novembre, il rappelle qu’il est petit-fils de cheminot, et promet des RER dans les métropoles. A commencer par les dix plus grandes dont la liste sera arrêtée au premier semestre 2023, au plus haut niveau du gouvernement.
Certaines métropoles n’ont pas attendu le chef de l’État pour mettre des projets de RER sur les rails, comme il en existe en Ile-de-France depuis 1969 pour connecter Paris à ses banlieues. La métropole de Strasbourg et la Région Grand Est démarrent la mise en place d’un « Réseau express métropolitain européen » à partir du 11 décembre. Et devaient le présenter à la presse le 7 décembre à la Maison de la Région Grand Est, à deux pas du ministère des Transports, à Paris. Pia Imbs, présidente de la métropole, promet un train toutes les quinze minutes aux heures de pointe dans les 13 gares situées dans et autour de l’Eurométropole strasbourgeoise, et toutes les demi-heures, aux heures normales.
La métropole de Bordeaux tient aussi son projet de RER avec des lignes pénétrantes vers Bordeaux et des lignes transversales de périphérie à périphérie. Le partenariat avec la région Nouvelle-Aquitaine et l’État justement, a d’ores et déjà permis de lancer en 2021 une première desserte entre Libourne et Arcachon en 1h30, via Bordeaux, à raison d’un train toutes les demi-heures en heure de pointe.
? Retrouvez l‘article complet dans l’hebdo de La Vie du Rail n° 3914 : https://www.laviedurail.com/magazines-archives/la-vie-du-rail-hebdomadaire/