La treizième édition du salon InnoTrans à Berlin a montré de belles perspectives pour l’industrie ferroviaire. Côté matériel, les trains à batteries et à hydrogène y tenaient une place importante, côté innovation, l’attelage automatique numérique suscitait un fort intérêt.
De retour après quatre ans, l’édition 2022 du salon ferroviaire InnoTrans, qui s’est déroulée du 20 au 23 septembre au Parc des expositions de Berlin, a tenu ses promesses. Cette treizième édition a permis aux habitués de retrouver leurs marques, entre les 42 halls, les 3,5 km de voies d’exposition… et le jardin d’été, où étaient exposés 14 bus ou minibus.
Malgré l’ambiance générale de retrouvailles, l’enthousiasme était tempéré par des absences et plusieurs emplacements de stands étaient vides, alors que sur les voies d’exposition, les 128 rames, locomotives, voitures, wagons ou engins de chantier n’étaient pas aussi serrés qu’il y a quatre ans, lorsque le nombre record de 155 véhicules a été accueilli.
Et tout au bout des rails, au niveau du raccordement vers le réseau ferré allemand qui permet de faire arriver et repartir les matériels exposés, les voies étaient assez vides, d’autant plus que la petite locomotive à vapeur Emma n’y effectuait pas ses va-et-vient qui font habituellement la joie des visiteurs de tous âges. Car InnoTrans est aussi – nolens volens – un événement grand public, ou du moins l’était lors des précédentes éditions, même si les quatre journées professionnelles de l’édition 2022 n’ont pas été suivies du traditionnel week-end portes ouvertes. Ce qui explique sans doute que certains visiteurs venus cette année en semaine étaient très jeunes !
? Retrouvez l‘article complet dans l’hebdo de La Vie du Rail n° 3910 : https://www.laviedurail.com/magazines-archives/la-vie-du-rail-hebdomadaire/
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