Les trains de luxe « à l’ancienne » sont devenus rares, malgré la confusion possible entretenue par les trains qui portent un nom ou qui offrent un service « amélioré. » Citons le Venise-Simplon-Orient- Express (groupe Belmond) qui propose un grand nombre de destinations au départ de Paris, Londres, Bruxelles pour Venise, Vérone, Prague, pour un billet coûtant entre 3 000 et 5 000 euros, et même pour Istanbul avec 6 jours de voyage et quelque 20 000 euros. Le matériel, du pur CIWL soigneusement restauré et entretenu, est à la hauteur, avec marqueteries, argenteries, tissus somptueux et vins fins. N’oublions pas le Royal Scotsman reliant Londres à Edimbourg avec la même classe à tous les sens du terme. Si l’on sort de l’empire Belmond, il faut chercher plus loin pour redécouvrir les quelques trains comme le très réputé Rovos Rail en Afrique du Sud, El Transcantabrico en Espagne (Saint- Jaques-de-Compostelle) ou les trains de la Golden Eagle Luxury Trains en Inde (Bombay-Calcutta, ou Madras) ou en Chine (Route de la soie, Tibet) en Russie (Nord de la Russie et cercle polaire, ou Pékin-Moscou), en Europe centrale (Roumanie, Balkans). Le Cruise Train Seven Stars japonais, lui aussi, fait partie de ce cercle très fermé des trains de luxe qui se caractérisent par des billets à plusieurs milliers d’euros.
Rappelons que les grands trains transcontinentaux classiques américains du nord et du sud, canadiens compris, ou asiatiques comme le Mandalay Express, russes comme le Transsibérien, ne sont pas des trains de luxe, même en première classe, mais ils offrent un confort de qualité.
Cet article est tiré du numéro 3902 de La Vie du Rail.
Plus d’actualités et dossiers sur le rail dans La Vie du Rail version papier ou en ligne !