En partenariat avec la RATP, le CNRS et l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) proposent de découvrir, jusqu’au 11 juillet, le travail des scientifiques et les enjeux liés à la mer à travers une grande fresque, « L’Océan, colosse aux pieds d’argile ». La fresque, de 4,8 mètres de haut et de 1 34 mètres de long, s’étend dans le couloir de correspondance entre les lignes 4, 6, 12 et 13 de la station Montparnasse-Bienvenüe. Elle devrait être vue chaque jour par plus de 100 000 voyageurs.
Composant plus de 70 % de sa surface, l’Océan a donné à la Terre son surnom de « planète bleue ». Essentiel à la vie sur la planète, il agit sur elle comme un thermostat, régulant le courant grâce à ses courants. Alors que les émissions de gaz à effet de serre explosent, il absorbe 30 % du CO2 émis par les activités humaines, tandis que son phytoplancton produit la moitié de notre oxygène. Pourtant, face aux fortes pressions qu’il subit, son état de santé se dégrade. Réchauffement, pollution, surpêche, acidification, eutrophisation : les dangers qui pèsent sur lui sont nombreux.
La fresque met en avant cinq défis à relever : repousser l’horizon des connaissances, étudier les changements, préserver la richesse de l’Océan, exploiter l’Océan tout en le protégeant, et sensibiliser pour mobiliser. Elle montre toute la richesse de cet écosystème encore largement méconnu, mais également les nombreuses menaces qui pèsent sur l’Océan. L’installation revient également sur les axes de recherches menés par le CNRS et l’Ifremer dans ce domaine : de l’exploration de l’Océan, à l’identification de nouvelles ressources, en passant par l’étude de l’impact du changement climatique, ou encore les pistes avancées pour préserver cet écosystème fragile.
Ce n’est pas la première fois que la RATP se mobilise aux côtés du CNRS. Depuis 2007, les deux entités réalisent des expositions en images, comme « Étonnant Vivant » en 2018, « Le vivant comme modèle », (sur la bioinspiration) en 2017, ou encore « Le couloir du temps » (sur le patrimoine) en 2015.