Participant à la séance du comité stratégique de filière ferroviaire qui s’est tenue sous la présidence de Louis Nègre le 30 mars dernier, Jacques Rapoport a confirmé des propos tenus antérieurement dans une lettre au président de la FIF. Le président démissionnaire de SNCF Réseau préconise une implication accrue des industriels dans les processus de conception/réalisation/maintenance, pour leur apport en termes d’innovations.
Le comité stratégique de filière ferroviaire s’est tenu le 30 mars à Paris, sous la présidence de Louis Nègre, président de la FIF. Jacques Rapoport participait à la séance. Pour le président démissionnaire de SNCF Réseau, selon un témoin, « le vrai sujet, aujourd’hui, c’est la modernisation du réseau le plus circulé », dont il faut entraver le vieillissement. Pour y parvenir, la principale question pour lui n’est pas celle du financement. Jacques Rapoport a souligné l’importance des apports extérieurs et du « savoir- faire acquis dans d’autres pays », voyant un « plus » dans « la capacité d’innovation des industriels ». Des industriels invités à s’impliquer de plus en plus, conformément à leurs voeux, notamment dans des opérations de conception/réalisation ou de conception/réalisation/ maintenance. Il n’y a de toute façon selon Jacques Rapoport « pas de plan B, du fait du plan de charge très élevé de sites SNCF à saturation ».
Il a ainsi confirmé les termes d’une lettre qu’il avait adressée le 15 février dernier à Louis Nègre, dont La Vie du Rail a eu connaissance. Et a précisé que les options prises dans cette lettre engageaient SNCF Réseau au-delà de son départ. Dans cette lettre, Jacques Rapoport dressait un constat : SNCF Réseau « doit faire face à un plan de charge croissant, notamment sur le renouvellement du réseau ». Or le gestionnaire d’infrastructure, selon son plan d’entreprise Réseau 2020, doit « favoriser l’innovation technologique grâce notamment à la capacité des prestataires à apporter des méthodes nouvelles de réalisation des chantiers ».