Keolis et son partenaire britannique Go Ahead se sont qualifiés pour la phase finale de l’appel d’offres pour l’exploitation de la ligne nouvelle londonienne est – ouest, Crossrail.
Les trois autres finalistes sont National Express, Arriva (Deutsche Bahn) et MTR. Le cahier des charges devrait être dévoilé en septembre, et le choix du candidat se ferait à la fin de 2014 en vue d’une exploitation qui démarrera en 2015. Pour RATP, qui était sur les rangs, c’est une grande déception. L’arrivée d’Elaine Holt, la fine gâchette recrutée pour être la directrice des franchises ferroviaires du groupe au Royaume-Uni, n’aura pas suffi à convaincre les autorités londoniennes. Autre malheureux, l’anglais FirstGroup qui est également écarté, après l’avoir aussi été de l’appel d’offres pour le Dockland Light Railway (DLR). Pour Keolis, qui réalise aujourd’hui 20 % de son activité en Grande Bretagne, c’est l’occasion d’espérer exploiter ce qui devrait être l’une des plus prestigieuses lignes de RER au monde. La référence londonienne importe aussi à Keolis pour des raisons hexagonales. Son PDG, Jean-Pierre Farandou, nous faisait récemment part de sa volonté de se présenter « le moment venu », à l’exploitation des nouvelles lignes du métro du Grand Paris. « C’est ouvert », rappelle-t-il, alors que la RATP, sur son réseau historique, comme sur les prolongements des lignes 11 et 14 reprises dans le projet, garde son monopole jusqu’en 2039.