Direction l’Afrique avec Philippe Gougler pour deux épisodes consacrés au Kenya. Le premier épisode débute en gare de Suswa, dans la grande vallée du Rift. La ligne qui dessert cette région sauvage a été relancée par les Chinois. Au milieu de la savane, ils ont construit une gare impressionnante, comme les autres gares que la Chine a construit ces dernières années dans le pays. Des gares peu fréquentées. A Suswa, en temps normal, passe un seul train par jour. Au moment du tournage, il n’en passait que trois fois par semaine. A l’entrée de la gare Philippe Gougler rencontre trois éleveurs Masaïs qui s’apprêtent à prendre le train pour aller récupérer le fruit de la vente d’une vache. Avant de pénétrer dans l’infrastructure ferroviaire, ils doivent se soumettre à un contrôle de sécurité et laisser aux agents leurs nombreuses armes. Elles seront convoyées par la police et leur seront rendues à leur arrivée. Le journaliste voyage en compagnie des trois hommes qui apprécient le train pour son confort, son prix abordable et son côté pratique.
Après une initiation à la culture – et à la gastronomie Masaï, Philippe Gougler profite d’une draisine de l’équipe de maintenance de la voie ferrée pour se rendre sur le lac Magadi. Un lac salin qui offre une multitude de couleurs selon le niveau d’eau et d’où est extrait du carbonate de sodium, transporté ensuite grâce au chemin de fer.
A Nairobi, dans une immense gare construite par les Chinois et qui a tout de l’aéroport, l’équipe prend le train en direction de Mombasa, la deuxième ville du pays. Nous nous arrêtons à Kibweza, au cœur de la réserve de Tsavo. Le journaliste y découvre un « orphelinat » pour éléphanteaux. Le deuxième épisode débute au pied du Mont Kenya, point culminant du pays et deuxième sommet d’Afrique, un volcan qui culmine à plus de 5 000 mètres d’altitude et qui a donné son nom au pays. Philippe Gougler rencontre un éleveur qui s’occupe notamment de vaches aux cornes impressionnantes. De la gare de Nanyuki qui se situe à près de 2 000 mètres d’altitude, deux fois par semaine, un train des Kenyan Railways part en direction de Nairobi. Un voyage de 200 km accompli en 6 heures. A bord, le globe-trotter rencontre une jeune femme qui voyage pour la première fois à bord d’un train. Une expérience qu’elle apprécie : « On a l’impression de glisser comme un serpent… » Les usagers du train louent sa fiabilité. Mais également le fait que le prix du billet soit fixe. Alors que dans les Matatus – les mini-bus qui circulent au quatre coins du pays, on demande souvent aux clients de payer des suppléments cachés. A Nairobi, le journaliste découvre les transports locaux. Comme les Matatus colorés qui partent aux quatre coins du pays ou aux motos taxis qui rivalisent d’imagination pour attirer les clients. Dans la capitale kenyane, il se rend dans l’un des plus grand bidonvilles d’Afrique : Kibeira, où la voie ferrée sert de rue principale. Nous y rencontrons un jeune professeur de danse qui soutient quelque 2 000 élèves et les aident à se créer un avenir. Enfin, au départ de la gare centrale de Nairobi, Philippe Gougler monte à bord d’un train à destination du nord du pays, pour se rendre dans le désert de Chalbi. Il y écoute les mélodies des puits chantants. D’immenses trous creusés à la main par des hommes qui remontent l’eau en chantant pour abreuver leur troupeau de dromadaires.
Jeudi 5 août à 20 h 50 sur France 5.
Des trains pas comme les autres – Kenya (1re partie).
Jeudi 12 août à 20 h 50 sur France 5.
Des trains pas comme les autres – Kenya (2e partie).
Emission présentée par Philippe Gougler.
Step By Step Productions avec la participation de France Télévisions. (2021)
Cet article est tiré du numéro 3843 de La Vie du Rail.
Plus d’actualités et dossiers sur le rail dans La Vie du Rail version papier ou en ligne !
Pour suivre toute l’actualité culturelle ferroviaire, suivez Samuel Delziani, chef de la rubrique Culture Rail de la Vie du Rail, sur Twitter.
