C’est l’heure des comptes. Île- de-France Mobilités vient de publier les chiffres de la ponctualité du métro et des trains en Île-de-France pour l’année 2021. Or, l’année dernière marque la mise en œuvre des nouveaux contrats qui entraîne des remboursements en cas de retards prolongés sur plusieurs mois, non consécutifs.
Si le conseil d’IDFM juge la ponctualité « globalement en amélioration », il constate toutefois de mauvais résultats sur les lignes B, D, et R. Le taux de ponctualité de la B a été de 86,9 % pour un objectif de 89 %, celui de la D a atteint 88,1 % (objectif de 90 %) et celui de la R, 88,2 % (objectif de 90 %).
Pour le métro, « 10 lignes atteignent les objectifs ambitieux et revus à la hausse dans le nouveau contrat avec la RATP signé en 2021 ». En revanche, les lignes 4, 7, 8 et 13 n’ont pas atteint leur objectif de 96,5 % : 94,7 % pour la 4 (conséquence de la mise en place de l’automatisation), 91,4% pour la 7, 95,2% pour la 8 et 93,4 % pour la 13.
L’une des principales nouveautés des contrats passés entre Île-de-France Mobilités, Transilien SNCF et la RATP, est de rembourser les voyageurs qui auraient subi une ponctualité inférieure à 80 % pendant au moins 3 mois. Or, en 2021, quatre axes du RER B ont été dans ce cas, alors que la ligne dans son ensemble affiche un taux de 86,9 %. Il s’agit d’Aulnay-sous-Bois – Mitry- Claye, pendant 8 mois ; d’Aulnay- sous-Bois – Charles-de-Gaulle 2 TGV, RER B pendant 7 mois ; de Saint-Rémy-Lès- Chevreuse – Parc de Sceaux, RER B pendant 4 mois et de Robinson – Bourg La Reine, RER B pendant 3 mois.
Le remboursement correspond au prix d’un demi-mois d’abonnement pour des perturbations entre 3 et 5 mois et peut aller jusqu’à un mois d’abonnement pour des retards compris entre 6 et 9 mois. Les usagers devront apporter la preuve qu’ils habitent ou travaillent à proximité des axes concernés.
Cet article est tiré du numéro 3874 de La Vie du Rail.
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