Le 9 juin, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, a livré sa vision du ferroviaire. Le syndicat organise une journée de mobilisation le 22 juin.
La CGT-Cheminots reprend le combat. Le syndicat majoritaire à la SNCF a appelé à une journée de mobilisation le 22 juin. Avec en ligne de mire, un système ferroviaire « dans l’impasse (structurelle et financière) qui conduit à son affaiblissement, à des reculs sociaux sans précédent, et donc à de nouveaux épisodes de conflictualité très dure ».
Laurent Brun, son secrétaire général, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse le 9 juin, estime en effet que « le Covid a permis de fermer le couvercle sur la cocotte-minute». Mais, selon lui, « les restructurations dans l’entreprise n’ont pas cessé ». Et de poursuivre : « Si Jean-Pierre Farandou a compris qu’il devait cesser le discours provocateur de Guillaume Pepy, ses actes sont le contraire de ce qu’il dit. Comme par exemple quand il dit “Tous SNCF” mais qu’il prévoit des filiales dédiées avec des cheminots transférés à chaque fois qu’il faut répondre à un appel d’offres ».
Le syndicaliste dénonce l’ouverture à la concurrence qui « coûtera structurellement plus chère » que le système actuel « car beaucoup plus complexe à mettre en place ».