Début novembre, Transdev se voyait attribuer l’exploitation du RER de Hanovre. Un beau contrat, de plus de 1,5 milliard d’euros sur 12 ans, remporté face à la Deutsche Bahn. L’offre Transdev reposait notamment sur la commande de nouveaux trains auprès du constructeur suisse Stadler. Deux semaines plus tard en France, la même alliance, Transdev – Stadler, butait face à l’obstacle. Obstacle double. Pour remporter le contrat du CDG Express, portant sur cinq ans de préparation et quinze ans d’exploitation, il ne fallait pas battre un opérateur historique, mais deux : la RATP qui joue à domicile dans Paris, alliée à la SNCF, chez elle sur le réseau ferré. On a beau avoir pour actionnaire la Caisse des dépôts, pas facile de faire le poids. D’autant que l’obstacle, plutôt que double, est triple : allié à la RATP et à la SNCF, Alstom, fournisseur historique contre lequel il n’est décidément pas facile de l’emporter en France.
Recevoir des contenus similaires
Sélectionnez les catégories ci dessous pour être alertés dès qu'un contenu y figurant est publié sur notre site
Valider