Le buzz du week-end de l’Ascension, ce fut inOui. Le nom du service offert par le TGV… mais pas le nouveau nom du TGV, comme l’annonçaient certains journaux. Distinction pas facile à comprendre, ni à expliquer. La SNCF était prise au dépourvu, et on recourait pour les commentaires aux experts en marketing et à radio trottoir.
Que s’est-il passé? Le 23 mai au matin, la SNCF informait son conseil d’administration et devait tenir dans la foulée une conférence de presse. L’attentat de Manchester l’a amenée à reporter sa présentation. Le 26 mai, Le Parisien éventait l’affaire, obligeant l’entreprise à sortir précipitamment son bulletin Temps Réel pour informer les cheminots avant qu’ils ne l’apprennent dans la presse. Ce n’est pas la première fois que Le Parisien bénéficie de fuites sur la SNCF et désorganise toute sa com. Désormais, a prévenu Guillaume Pepy, nous nous débrouillerons pour que cela n’arrive plus. Menaçant? Surtout furieux. Et de nouveau en première ligne malgré son annonce, il y a quelques mois, de son souhait de se mettre en retrait des médias.