La présidente de la région capitale et d’Île-de-France Mobilités a réaffirmé sa position quant au calendrier des travaux de l’axe ferroviaire Paris-Nord : elle se dit favorable à l’échéance de fin 2025 pour la réalisation de CDG Express afin de préserver les circulations du RER B.
Perdant-perdant : ce serait le résultat, selon Valérie Pécresse, d’un maintien coûte que coûte de la volonté d’ouvrir CDG Express en 2024. La liaison avec l’aéroport ne sera quoi qu’on en dise pas prête, et le million de passagers du RER B aura subi en vain trois semaines d’interruption des circulations. La présidente de la région capitale et d’Île-de-France Mobilités (IDFM), dont la position était déjà connue, l’a répétée plus fermement encore lundi 13 mai, après l’audition par le conseil d’IDFM du préfet d’Île-de- France, Michel Cadot.
Le préfet a remis le 24 avril dernier au Premier ministre son rapport sur les travaux de l’axe ferroviaire Paris-Nord. Il offre le choix entre deux scénarios élaborés avec IDFM, SNCF Réseau et les collectivités territoriales. Le premier, l’ouverture pour les JO, avec seulement un décalage de quatre mois : début mai 2024 au lieu de fin décembre 2023. C’est ce scénario que la présidente de région juge « totalement intenable ». Le second, un report de deux ans, avec une ouverture en décembre 2025. Ce second scénario doit être encore amélioré selon Valérie Pécresse, et devenir un « deux bis », notamment par l’adjonction d’un « fonds d’indemnisation visant le dédommagement en cas d’incidents de chantier du CDG Express perturbant le trafic sur le RER B ». Fonds dont le préfet soutient la création. Le 20 mai, disait-on, le Premier ministre pouvait faire son choix. Valérie Pécresse a déjà présenté à Édouard Philippe des arguments très solides en faveur du report. Elle a souligné, preuves à l’appui, que les calendriers prévi