Dans sa quête vers un développement durable la SNCF agit sur plusieurs leviers, notamment en recourant au recyclage. Trains, voies, tenues et ordinateurs : de nombreux matériaux peuvent ainsi entrer dans le cercle vertueux de l’économie circulaire. Les TGV sont conçus pour durer au moins trente ans. A l’issue de cette belle carrière, les rames passent dans les mains expertes des agents qui vont leur assurer une nouvelle vie. Aujourd’hui, 92 % de la masse des matériels voyageurs radiés est aujourd’hui recyclée.
Dans cette vidéo, publiée sur la chaîne Youtube de la SNCF, nous suivons les agents du site de la Janais, rattaché au technicentre de Rennes, qui désossent l’intérieur de la rame 389, radiée après avoir parcouru 12 millions de kilomètres. Les bâtis de sièges ou encore le volant du conducteur – une pièce particulièrement onéreuse – sont par exemple soigneusement préservés.
Ces opérations de récupération se déroulent dans le cadre du prolongement de 28 rames TGV Atlantique en bon état. Pour poursuivre leur parcours, les rames ont besoin de nouveaux jeux de pièces qui ne sont parfois plus produites ou qui coûteraient très cher à fabriquer. En les récupérant, les agents font coup double : ils économisent ainsi leur coût et l’énergie nécessaire à leur production. Une obligation quand certains matériels ne sont plus fabriqués. En recourant à des pièces détachées en très bon état, la SNCF s’assure que ces trains allient sécurité et fiabilité.
La compagnie nationale s’est investie dans l’économie circulaire avec un but en tête : parvenir au zéro déchet en 2035. Pour traiter le matériel roulant radié, de nouveaux centres ont été créés pour traiter plus de 1 000 caisses par an et alimenter les filières de recyclage.
En 2020, 900 « caisses » ont été traitées par les équipes de la SNCF. L’objectif est de passer à 1 200 par an pendant les huit prochaines années. Actuellement, 55 000 tonnes de matériaux sont valorisées en moyenne chaque année.
A voir sur : www.youtube.com/user/sncf