Depuis le 13 décembre, la ligne Libourne-Arcachon est devenue la première desserte traversante de Nouvelle-Aquitaine. C’est aussi la première étape importante vers le prometteur RER métropolitain, qui permet de relier des villes sans changer de train à Bordeaux. Dans un premier temps huit TER, soit quatre allers-retours en semaine et trois le week-end n’auront pas leur terminus à Bordeaux-Saint-Jean. Pour aboutir, dans un an, à un TER toutes les demi-heures. A titre d’exemple un étudiant demeurant à Libourne et se rendant à Pessac, ville universitaire, verra son temps de trajet (quarante-cinq minutes) considérablement réduit. Un TER entrant en gare de Pessac.
L’enjeu du RER métropolitain est de simplifier les déplacements, lutter contre la congestion routière, réduire le temps de trajet, faciliter les déplacements entre la rive droite et la rive gauche, sans oublier le défi climatique. Reste l’objectif de mettre en place une seconde offre traversante entre Saint-Mariens- Saint-Yzan et Langon. Il faudra toutefois attendre l’horizon 2028 car la ligne n’est pas électrifiée de bout en bout. Il manque vingt-cinq kilomètres au nord de Bordeaux et des travaux d’infrastructure seront nécessaires aux deux terminus. En attendant, l’offre TER va s’intensifier sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Aquitaine, avec d’une part 46 TER de plus par semaine à compter du 13 décembre 2020 et d’autre part l’ouverture dans la périphérie bordelaise, de deux nouvelles haltes, au Bous- cat-Sainte-Germaine en 2023 et à Talence-Médoquine en 2024. A l’horizon 2028, 200 kilomètres de lignes, 5 branches de l’étoile ferroviaire (Arcachon, Libourne, Langon, Le Médoc et le nord Gi- ronde), 47 gares dont 18 dans l’agglomération bordelaise, serviront à la desserte de RER entre les villes de Gironde.
Plus d’actualités et dossiers sur le rail dans La Vie du Rail version papier ou en ligne !