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(c) Bertrand Jacquot/ SNCF

Mathias Vicherat

Mathias Vicherat va consulter les cheminots sur le futur projet d’entreprise

22 mars 2017
- -
Par : François Dumont

Arrivé en janvier au poste de directeur général adjoint en charge du projet d’entreprise, de la communication et de l’image, Mathias Vicherat nous a accordé sa première interview. Il souhaite valoriser l’histoire et le patrimoine de l’entreprise et interroger les agents sur les perspectives de développement.

La Vie du Rail : Quels sont vos premiers constats en arrivant à la SNCF ?

Mathias Vicherat : Avant d’arriver à la SNCF, j’avais eu plusieurs propositions de postes, dans le public et le privé. J’ai été tout de suite très attaché à la SNCF. D’abord pour des raisons familiales : ayant deux arrières grands-pères cheminots, c’est un écho familial présent. De plus, venant de la fonction publique, je rejoins une entreprise hybride, à la lisière du public et du privé : elle joue un rôle d’aménagement du territoire, tout en ayant les exigences d’une entreprise internationale, qui fait face à une logique de concurrence globale et se développe dans le digital. Cette concurrence se développe sur le rail mais aussi avec des géants comme Google, qui cherche à développer des plateformes de mobilité.

À la SNCF, Guillaume Pepy et Patrick Jeantet m’ont proposé une fonction très intéressante qui mêle à la fois communication et stratégie. Sur la communication, je constate un hiatus entre le bruit médiatique un peu caricatural sur l’entreprise (le SNCF bashing avec les thèmes récurrents sur les retards et les grèves) et la réalité de l’entreprise qui connaît de très grands succès technologiques, internationaux, commerciaux et sait innover. Peut-être n’avons-nous pas assez expliqué le rôle innovant de premier plan joué par la SNCF dans l’économie ? Deuxième constat, c’est la prise de conscience que le facteur humain est fondamental : les agents sont attachés à l’entreprise et y réalisent des parcours longs. Cette entreprise a une histoire forte – c’est dans son ADN –, qui va de La Vie du Rail à Hyperloop en passant par la Résistance. La SNCF est l’un des premiers employeurs de France, a une des principales fondations d’entreprise de France et est un des principaux acteurs du développement durable.

LVDR : Comment intégrer cette fonction stratégie à la fonction communication ?

M. V. : La SNCF est à la croisée des chemins après la réforme ferroviaire de 2014 : elle s’est fortement diversifiée et doit aujourd’hui s’interroger sur ses objectifs : comment se projeter à l’horizon 2020 ? Il faut d’abord s’interroger sur l’identité de l’entreprise et ses perspectives de développement. Ce projet doit passer par une très large consultation et concertation. Rien ne pourra se faire uniquement en démarche descendante. Cette consultation doit s’exercer via différents canaux. Par les représentants des salariés, par le digital mais aussi par une consultation directe très large.

Cela paraît indispensable car il me semble que parfois les missions de l’entreprise, les frontières dans lesquelles elles peuvent s’exercer ne sont pas suffisamment comprises. L’idée, c’est que chaque agent, où qu’il soit, puisse donner son avis sur l’identité de l’entreprise, ses valeurs et ses enjeux demain. Il y a sans doute aussi à mener un travail important sur la connaissance de l’entreprise. Cela passe par une meilleure connaissance des métiers, en organisant des journées de « découvertes ». On peut aussi multiplier les passerelles entre le groupe public ferroviaire et les filiales…

Nous sommes à un moment où la question du projet d’entreprise se pose. Nous devons avoir une vision commune : qu’est-ce qui fait la cohérence de l’entreprise, de Keolis à Geodis en passant par le groupe public ferroviaire ?

LVDR : Comment prendre en compte la dimension internationale ?

M. V. : Cette dimension est très forte puisque, aujourd’hui, l’international représente le tiers du chiffre d’affaires, principalement grâce à Keolis et Geodis. Nous nous développons à l’international, mais c’est pour pouvoir investir en France puisque 93 % des 8,6 milliards d’investissements sont dépensés en France. Et 83 % dans le ferroviaire.

LVDR : Vous accordez une forte importance à l’histoire de la SNCF…

M. V. : Nous réussirons à nous transformer et à nous moderniser si nous ne perdons pas de vue nos racines et nos repères. Notre histoire est une richesse, c’est une vraie force face à nos futurs concurrents. Il faut valoriser l’histoire et le patrimoine de l’entreprise. La SNCF dispose déjà d’un service du patrimoine. Je souhaite réorganiser ce service et ajouter d’autres compétences. Ce service doit devenir « une force de frappe ». Il doit devenir un socle. Nous réussirons d’autant mieux à nous réformer que nous nous connaîtrons.



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