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ÎdF. Deux gares parisiennes « fragiles » en cas de défaillances électriques

3 octobre 2018
- -
Par : M.-H. P.

Pas loin de deux mois se sont passés, et on ne connaît toujours pas les causes de l’incendie le 27 juillet du poste électrique Harcourt de RTE à Issy-Les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui a perturbé fortement le trafic de la gare de Paris-Montparnasse en pleines vacances scolaires. « C’est un événement exceptionnel, sans précédent », a affirmé François Brottes, le président du directoire de RTE, qui était auditionné le 19 septembre par la commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. « Plusieurs enquêtes ont été lancées mais pour le moment nous n’avons aucune certitude. Nous sommes toujours en phase de diagnostic pour définir un scénario crédible. »

Une étude a aussi été menée pour identifier les gares et les aéroports qui seraient vulnérables en cas de défaillance électrique car dépendant de deux sous-stations reliées à un même poste électrique, comme c’est le cas de la gare Montparnasse. Outre Montparnasse, figurent les gares de Paris-Lyon, Lyon-Perrache, Lyon-Part- Dieu et Rennes auxquelles s’ajoute l’aéroport d’Orly. Mais ce sont vraiment les gares de Paris- Lyon et de Montparnasse qui sont les plus fragiles car elles sont en cul-de-sac, tandis que les autres, n’étant pas des terminus, pourraient être alimentées par d’autres sources électriques. Faut-il dans ces conditions créer un second poste électrique pour ces deux gares ? « Pour installer un poste électrique, il faut plusieurs hectares. Personne ne veut d’un poste électrique ou de pylônes autour de chez lui », souligne le patron de RTE, l’entreprise qui gère le réseau public de transport de l’électricité haute tension.

Par ailleurs, le coût d’installation d’un poste électrique peut aller de 12 à 70 millions d’euros, et on serait dans le haut de la fourchette dans le cas d’une implantation en zone urbaine dense comme c’est le cas en région parisienne. Un investissement qui n’est pas prioritaire pour SNCF Réseau, répond Patrick Jeantet, également auditionné à côté de François Brottes. Face aux moyens qui lui sont alloués, le PDG de SNCF Réseau préfère investir prioritairement pour réduire un autre risque : fiabiliser la signalisation.



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