Dès janvier 2022, l’offre de transport sera rehaussée pour atteindre 90 % de la situation d’avant la crise sanitaire. Ainsi, 9 allers-retours seront proposés sur la ligne Nancy-Paris, au lieu de 7,5 aujourd’hui. Pour la desserte TGV, le service annuel 2022 sera renforcé par rapport à la situation actuelle, avec notamment, 1 aller-retour quotidien supplémentaire sur l’axe Strasbourg-Paris, 2 allers-retours en plus sur l’axe Nancy/Vosges-Paris, et 2,5 allers-retours sur l’axe Paris-Metz/Luxembourg. En complément de l’offre TGV, une réouverture vers le sud sur la ligne Nancy-Lyon pourrait être envisagée à court terme. Plusieurs projets sont en cours d’étude.
Ces améliorations sont le fruit d’une rencontre, le 6 octobre, entre Jean-Pierre Farandou et Jean Rottner, président de Grand Est suite à la baisse de certaines dessertes et à la crainte d’un risque de dégradation de l’offre TGV en Grand Est du fait de la crise sanitaire et des confinements successifs. La Région devait présenter le 14 octobre un plan de développement du réseau ferroviaire régional proposant un service adapté et renforcé : réouverture de plusieurs lignes, mise à disposition de trains supplémentaires et abonnements sur-mesure.
Cet article est tiré du numéro 3855 de La Vie du Rail.
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Le réseau ferroviaire en France est un atout majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique et ça ne fait aucun doute que le temps cruel qui coule sans arrêt n’est pas du côté du rail! État, régions (pas seulement Grand Est) et SNCF doivent trouver des réponses durables à la question du financement colossal des infrastructures et des services quotidiens (voyageurs et fret) ferroviaires.