Le bureau de projet du Réseau express métropolitain (REM) a dévoilé les premières voitures destinées à circuler sur le futur réseau de métro automatique du Grand Montréal, dont la mise en service est attendue à partir de 2022.
L’événement s’est tenu en présence de Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, de Valérie Plante, mairesse de Montréal, d’autres responsables politiques locaux, de Charles Émond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), de Macky Tall, chef des Actifs réels et des Placements privés de la CDPQ et président et chef de la direction de CDPQ Infra, de Jean-Marc Arbaud, directeur général de CDPQ Infra et bureau de projet REM, d’Éric Appert, directeur du Groupe des partenaires pour la mobilité des Montréalais (Groupe PMM, consortium qui regroupe Alstom Canada, chef de file, et SNC-Lavalin) et de Souheil Abihanna, directeur général d’Alstom Canada.
Comme le matériel destiné à Sydney, les rames du REM sont produites par l’usine Alstom de SriCity (Inde). Issues de la plateforme Metropolis, les 106 rames de métro léger commandées pour le REM se composent de deux caisses chacune (donc 212 caisses au total), « adaptées aux enjeux de Montréal, pour leur design, leur capacité, leur accessibilité, l’expérience qu’elles offriront aux voyageurs mais aussi aux contraintes climatiques », précise Alstom. Choisie par le public, la livrée extérieure « s’inspire du pont Samuel-De Champlain et a été conçue pour une fusion parfaite avec l’environnement de Montréal, offrant aux passagers une vue à couper le souffle grâce à des fenêtres panoramiques et une large baie vitrée avant ». Cette vue dégagée sera permise par l’absence de cabine de conduite, les rames étant sans conducteur (niveau d’automatisation GoA4). C’est aussi Alstom qui fournit le contrôle de trains basé sur la communication (CBTC) Urbalis 400 et le centre de contrôle Iconis, ainsi que les portes palières et les équipements de dépôt. Précisons que l’alimentation du REM se fera par caténaire, sous 1,5 kV.
Attribué au consortium Groupe PMM début 2018, le REM est le plus important projet de transport en commun du Québec depuis la construction du métro sur pneus de Montréal (71 km, 73 stations), dont la première ligne d’inspiration parisienne a ouvert en 1966. Avec 67 km et 26 stations, le REM devrait constituer l’un des plus grands réseaux de métro automatique du monde, reliant le centre-ville de Montréal à la Rive-Sud en 2022, puis la Rive-Nord, l’ouest de l’Île et l’aéroport international Pierre Elliott Trudeau en 2023-24.
Plus d’actualités et dossiers sur le rail dans La Vie du Rail version papier ou en ligne !