Rien ne s’est déroulé comme prévu en 2020. Si certains projets ont été menés à leur terme, d’autres ont dû être reprogrammés. L’impact financier de la Covid, en partie compensé par l’aide de l’Etat, n’est pas négligeable. En 2021, 2,82 milliards seront consacrés à la régénération.
Nommé à la tête de SNCF Réseau fin janvier 2020, Luc Lallemand prend ses fonctions le 1er mars. Deux semaines plus tard, la France entre dans une crise sanitaire dont elle ne sait pas encore quand, ni comment, elle sortira. Le confinement, déclaré le 17 mars, oblige SNCF Réseau à mener de front « Tous SNCF Ambition Réseau » (voir interview p. 6), son nouveau projet d’entreprise et une situation inédite, qui voit l’activité ferroviaire s’arrêter du jour au lendemain.
En l’absence de la moindre prévisibilité, l’année s’annonce floue et équilibriste. SNCF Réseau doit gérer un réseau ferré national sur lequel certaines lignes sont fermées, ou d’autres sont circulées à une cadence ralentie. Dans le même temps, l’entreprise doit continuer à régénérer et à moderniser le réseau.
La crise sanitaire a entraîné des reports de travaux
Le premier confinement voit l’activité de SNCF Réseau s’arrêter quasi totalement en moins de 48 heures. Mais très rapidement, le gouvernement autorise le redémarrage des travaux indispensables à la continuité du réseau, mise à mal par des événements survenus peu avant le début du confinement : Sèvres-Ville d’Avray (Hauts-de-Seine), Nouan-le-Fuzelier (Loir-etCher), la ligne à grande vitesse Est. Pour protéger ses collaborateurs de la pandémie, SNCF Réseau réalise alors une série de fiches de prévention sanitaire contre la pandémie qui détaille les mesures complémentaires aux gestes barrières à respecter pour effectuer différents types de gestes métiers.