La communauté d’agglomération du Grand Périgueux vient de lancer sur 5,5 hectares les travaux d’un grand projet de revalorisation du quartier de la gare de Périgueux, en construisant notamment un nouveau lieu d’affaires (35 000 m2 de bureaux) à l’ouest des voies. Il est prévu d’y accueillir des banques, des cabinets d’assurances et de conseil, des agences immobilières, mais aussi des centres de formation, des activités numériques et des services aux entreprises.
Ces travaux, comprenant la création d’un parvis piétonnier, seront réalisés en plusieurs phases d’ici 2020. Un bus à haut niveau de service ainsi que 10 autres lignes régulières de Péribus desserviront ce secteur.
À terme, il est envisagé de construire une maison de la mobilité sur ce nouveau pôle d’échanges multimodal, directement à la croisée des connexions avec Bordeaux, Angoulême, Limoges, Brive-la-Gaillarde et tout le territoire de la Dordogne. Plus de 800 000 voyageurs par an passent par la gare de Périgueux et 4 millions de consommateurs sont à moins de deux heures de la capitale périgourdine. Cette opération est financée par la région à hauteur de 445 365 euros, le département (257 500 euros), la DSIL (535 500 euros), et par l’Afitf (300 000 euros). Des fonds européens de développement régional (Feder) dans le cadre du contrat de projets territoriaux sont également mobilisables à hauteur de 780 000 euros. Les travaux sous maîtrise d’ouvrage du Grand Périgueux doivent être livrés mi-2019. Afin d’anticiper la mise en service de la navette ferroviaire entre Mussidan et Niversac, dont les abords seront également réaménagés en PEM, une nouvelle halte sera créée à Boulazac et celle de Marsac-sur-l’Isle sera rouverte, toutes les deux étant complétées par un pôle d’échanges multimodal (PEM). Dans la vallée de l’Isle, au sud-est de Périgueux, les gares de Mussidan, Neuvic, Saint-Léon-sur-l’Isle, Saint-Astier et Périgueux, installées sur la ligne ferroviaire Bordeaux – Périgueux connaissent actuellement des travaux d’aménagements de leurs abords ou de pôles d’échanges multimodaux. En effet, ces gares seront desservies par la future navette ferroviaire Mussidan – Niversac d’ici 2021 et devraient donc voir leur fréquentation augmenter.
Les communes, ou communautés de communes, ont acquis des parcelles de terrains de la SNCF pour aménager les abords des gares à leur manière, incluant bien souvent dans leur projet le réaménagement du bourg en lien avec la gare. Les abords de celles-ci seront entièrement modernisés et apaisés pour sécuriser les flux de circulation. Les parvis seront mis en valeur et en partie végétalisés. Le nombre de voyageurs allant croissant, tous les parkings verront leur capacité de stationnement augmenter. La gare de Saint-Astier sera même équipée de bornes pour véhicules électriques. Des emplacements dédiés aux vélos (avec abris), aux déposes-minutes et aux cars seront également créés. Si les travaux de Mussidan ne sont pas encore chiffrés, ceux des autres gares s’élèvent au total à 1 270 800 euros HT, financés par l’État (290 143 euros soit 22,8 %), la région (270 275 euros soit 21,3 %), le département (300 000 euros soit 23,6 %), Leader (80 626,63 euros soit 6,3 %) et la communauté de communes Isle Vern Salembre (329 755,37 euros soit 26 %).
