À l’issue d’un appel d’offres, mais aussi de tests techniques doublés de tests in situ auprès des agents, la SNCF a retenu les mobiles d’une entreprise française, Crosscall, plus solides à la durée de vie plus longue et garantie. Un choix économique écologique, explique l’entreprise.
Depuis trois semaines, les agents du service commercial des trains, ceux de l’Escale, mais aussi les commerciaux en gare ou dans les centres d’appels (une première) reçoivent leur nouveau smartphone. « Nous sommes en plein déploiement », confirme Benoît Pasquier, directeur de projets au Pôle mobilité de la DSI Personnels roulants. Au total, 21 500 téléphones devront être livrés d’ici avril. Le téléphone retenu est le Trekker X-4, conçu par une entreprise française (voir encadré).
Aucun patriotisme dans ce choix de fournisseur, mais le résultat d’un processus long de plusieurs mois que le Pôle Mobilité de la DSI a désigné sous le nom de Projet Mobil’IZ.
En avril 2019, un premier questionnaire est envoyé aux agents commerciaux, principalement des roulants, pour connaître leurs besoins en matière de téléphonie. « Nous avons reçu 5 313 réponses », précise Élise Dambreville, chargée de communication et de conduite du changement au sein du projet Mobil’IZ. « Cela nous a permis de sélectionner les 6 modèles de smartphones du projet ». Parmi eux, le Crosscall Trekker X-4, le Huawei P smart 2019, le Motorola G7 Plus, le Nokia 8.1, le Samsung A40, le Sony Xperia 10.
Même s’ils répondaient tous, sur le papier (selon les données constructeurs), aux critères souhaités par les agents, il fallait s’assurer que cela correspondait à la réalité.