Ile-de-France Mobilités amplifie l’enveloppe d’investissements réservée à la RATP sur la période 2021-2024. L’autorité organisatrice formule aussi des exigences accrues qui doivent permettre à la Régie de mieux se préparer à la concurrence.
Quatre mois après avoir signé un contrat de 12 milliards d’euros avec Transilien, Ile-de-France Mobilités a approuvé le 14 avril, en conseil d’administration, le nouveau contrat de 21 milliards d’euros qui sera mis en oeuvre pendant quatre ans avec la RATP. Comme pour la SNCF, ce contrat de 500 pages (« une bible ! », selon Catherine Guillouard, la PDG de la Régie) comporte de nombreuses nouveautés et des exigences accrues sur la qualité de service et l’information des voyageurs. D’où le temps mis à le conclure.
Les usagers remboursés en cas de régularité inférieure à 80 % pendant au mois trois mois
« Il y a beaucoup de nouveaux objectifs. Le nombre d’indicateurs va augmenter. 50 % ont été modifiés, 34 % sont nouveaux », souligne Catherine Guillouard. Pour tenir les engagements, le dispositif bonus-malus est renforcé. Son enveloppe atteint 100 millions d’euros annuels, soit une multiplication par quatre comparé au précédent contrat. « 25 % seront directement liés à la perception des voyageurs notamment sur leur ressenti en matière de propreté, sur les dégradations (et notamment les tags sur le matériel roulant et en stations) ou sur la prise en charge pendant les travaux », indique Valérie Pécresse, la présidente d’IDFM. Sur les RER A et B, la ponctualité