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Geodis. La CGT s’inquiète d’une vente pour éponger la dette ferroviaire

18 mars 2018
- -
Par : Marie-Hélène Poingt

Les réponses sont évasives quand on évoque la dette de SNCF Réseau évaluée à 46,6 milliards d’euros en 2017. Dans son rapport, Jean-Cyril Spinetta évoque, sans la détailler, une reprise par l’État, qui pourrait être progressive ou unique, mais qui, dans les deux cas, alourdirait la dette publique. Quant au gouvernement, il en repousse l’échéance, comme l’ont fait avant lui les autres : « Les efforts devront être partagés. Dès lors que la SNCF y aura contribué, l’État prendra sa part de responsabilités avant la fin du quinquennat », s’est borné à indiquer le Premier ministre le 27 février en présentant la réforme ferroviaire. La CGT Cheminots évoque de son côté des études déjà lancées sur la vente de trois filiales de la SNCF : ICF, qui gère le vaste parc immobilier du groupe et ses 100 000 logements, Ermewa, qui loue des wagons spécialisés, et surtout Geodis, le pôle marchandises et logistique. « Lorsqu’elle nous a reçus, la ministre des Transports nous a affirmé qu’elle n’a aucune information sur le sujet et que si c’était le cas, elle le saurait. Mais de notre côté, nous entendons dire que Geodis pourrait être vendu dans trois ans. Le groupe serait évalué autour de 11 milliards d’euros, ce qui permettrait d’éponger une partie de la dette », nous confie Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT Cheminots.

Pour la direction de la SNCF, ce serait une très mauvaise nouvelle. Soucieux d’écarter ce danger, les dirigeants cherchent depuis plusieurs mois à convaincre que toute vente à la découpe du groupe serait une erreur. Même si l’APE (l’Agence des participations de l’État) a écarté l’année dernière la SNCF de la liste des entreprises à proposer au marché, la société nationale sait que l’option de vendre des filiales est tentante pour Bercy. Or, Geodis, source de très importants bénéfices pour le groupe, génère le tiers de ses revenus. Si Geodis était vendu, la SNCF affirme qu’elle basculerait dans le rouge…

Cette option, fondée sur une vision à court terme, serait aussi un sérieux revers pour Guillaume Pepy qui a bâti toute sa stratégie sur les synergies du groupe et sur son ambition d’en faire l’un des leaders mondiaux du transport. Voyageurs et marchandises.



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