Même si son chiffre d’affaire s’est tassé de 5 % l’année dernière, Egis prévoit une forte croissance des ses activités, qui passe notamment par des acquisitions. L’ingénieriste, de plus en plus présent à l’international, veut renforcer son implantation aux Etats-Unis et dans l’Asie du Sud Est.
Egis s’en sort bien, affirment ses dirigeants. Si l’année dernière le chiffre d’affaires s’est tassé de 5 % (en atteignant 1,07 milliard d’euros), « l’impact important de la crise sur les activités d’exploitation aéroportuaire a été compensé par une très bonne résistance des autres activités du groupe, voire une croissance dans certaines zones géographiques comme le Moyen-Orient et l’Amérique Latine », indiquent-ils en rappelant que 62 % de l’activité est réalisée à l’international. Le résultat net part du groupe atteint ainsi 27 millions d’euros.
La société d’ingénierie et de services de mobilité a enregistré des prises de commandes en hausse de 5 % (à 927 millions d’euros). « Notre carnet de commandes est historiquement haut. Les prises de commandes en janvier et février confirment cette tendance. Nous avons continué à dégager des profits significatifs et avons la capacité d’accélérer notre croissance », souligne Laurent Germain. Le directeur général rappelle que depuis son arrivée, le 1er juillet 2020, un nouveau projet d’entreprise baptisé « Impact the future » a été défini, visant à faire doubler le chiffre d’affaires entre 2021 et 2026. Aujourd’hui au 23e rang mondial, la société veut entrer dans le top 10 des sociétés d’ingénierie, où dominent des entreprises anglo-saxonnes et scandinaves. Cela en restant indépendante.
Egis compte surfer sur le rebond de l’activité (les prévisions