L’idée est évoquée depuis 2015 par des associations, communautés locales et indigènes : l’adoption d’un traité de non prolifération des énergies fossiles. Elle a été reprise lors de la Cop 27, qui s’est déroulée du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Egypte. Les pays signataires s’engageraient à ne plus ouvrir de nouvelle mine de charbon, à ne plus délivrer de nouveau permis d’exploitation et d’exploration de gisements pétroliers et gaziers, et à ne pas autoriser l’extension des sites déjà existants. Une copie version verte du traité de non-prolifération des armes nucléaires, entré en vigueur il y a 52 ans en 1970 et signé par 190 États. Pour lutter contre cette nouvelle menace pour l’humanité.
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Afin de pouvoir limiter le réchauffement à +1.5°C, sans capture de carbone, l’usage du charbon devrait être totalement stoppé et ceux du pétrole et du gaz réduits de 60% et 70%, respectivement, d’ici à 2050 par rapport aux niveaux de 2019, selon le dernier rapport de référence des experts climat de l’ONU (GIEC) publié en avril dernier.
Notre planète a déjà gagné environ 1.2°C en moyenne et se dirige vers un réchauffement de +2.8°C d’ici 2100 même si les engagements individuels pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sont respectés.
Donc, pour un traité de non prolifération des énergies fossiles, il faut agir vite et maintenant!