Le train qui transportait des fruits et des légumes entre Perpignan et Rungis s’est arrêté mi-juillet, et devrait reprendre en novembre. Reste à savoir comment.
Environ 1 000 tonnes de fruits et légumes par jour. Depuis l’arrêt du « train des primeurs », le 18 juillet dernier, les fruits et légumes qu’il transportait, six nuits sur sept, entre Perpignan et le marché international (MIN) de Rungis, passent par la route. L’équivalent de 70 camions par jour environ et près de 20 000 par an. Dommage pour le chemin de fer, dommage pour l’écologie.
Depuis mai, les parties prenantes se réunissent tous les 15 jours environ au ministère des Transports pour trouver une solution, avant la reprise de cette relation, annoncée par Élisabeth Borne, lorsqu’elle était encore ministre des Transports, pour le 1er novembre. Et la solution a du mal à voir le jour. À l’issue de la réunion du 11 septembre, c’est celle d’un train combiné qui est envisagée. Avec deux options : un train composé pour moitié de la rame actuelle, et pour le reste de caisses mobiles réfrigérées, autrement dit des conteneurs transportables par train ou par camion. L’autre option, c’est un train
Partout dans notre planète vieillissante et oublieuse, comme le temps qui passe sans cesse, le train, lui aussi est un professeur d’histoire et de philosophie à la fois conscient et rare, qui enseigne patiemment chaque esprit allant à l’encontre du système ferroviaire!