Le conseil de Prud’hommes de Lyon a donné raison le 17 avril à Denis Breteau, licencié fin 2018 par la SNCF. L’ex-cheminot, qui se présente comme un lanceur d’alerte, était en conflit avec l’entreprise depuis qu’il avait dénoncé, en 2010, les procédures de passation de contrats entre la SNCF et IBM (voir La Vie du Rail n° 3717).
Selon l’ex-cheminot, qui attend de recevoir par courrier la motivation de cette décision, les Prud’hommes ont demandé sa réintégration dans l’entreprise avec versement de dommages et intérêts. La SNCF a indiqué à La Vie du Rail qu’elle comptait faire appel. Elle rappelle que le licenciement a été engagé en raison du refus de Denis Breteau d’occuper le poste sur lequel il était affecté. Elle lui dénie la qualité de lanceur d’alerte, estimant « qu’aucune poursuite n’a été engagée sur le fondement de ses accusations ».