À l’initiative du Club TGV des Côtes-d’Armor, soixante entreprises de ce département sont venues jusqu’à Paris pour convaincre des Franciliens de venir travailler en Bretagne nord. Avec un argument de poids : la qualité de vie.
Prendre le TGV pour recruter des salariés qui habitent en Ile-de-France. Voilà l’idée qui a germé au sein du Club TGV des Côtes-d’Armor en début d’année. Dès les premières réunions entre les chefs d’entreprise de ce département, des difficultés à pourvoir leurs offres d’emploi, s’est révélé le plus prégnant. D’où l’idée d’organiser le 19 novembre, un Job dating, dans un hôtel parisien, juste à côté de la gare Montparnasse.
Un peu d’histoire. Le premier Club TGV a été créé en 2004 lors de la construction du TGV Est-Européen. Il s’agissait alors de faire la promotion du TGV auprès du tissu économique des villes et régions desservies, ou qui allaient bientôt l’être. Et d’imaginer ce que pouvait apporter à ces entreprises et à la région l’arrivée du TGV. Sans statut ni budget, leur fonctionnement ne repose que sur la bonne volonté des chefs d’entreprise et l’intérêt qu’ils portent au train. Même s’ils sont nés dans l’Est, ces clubs TGV ont trouvé une excellente terre en Bretagne pour se développer. « Ce sont les clubs les plus actifs », confirme Gwendoline Cazenave, directrice de l’axe Atlantique, les lignes TGV de l’ouest de la France, vers la Bretagne, Bordeaux, Toulouse et le Pays basque. Bien qu’informels, ces clubs