Déjà repoussé à fin 2025, le projet CDG Express n’avait pas la forme olympique. Les travaux de la liaison ferrée rapide entre Paris et l’aéroport Charles de Gaulle, arrêtés le 17 mars ont repris mi-avril.

D’un côté, les élus communistes, des associations et une députée qui s’appuient sur la crise pour réclamer l’arrêt définitif du CDG Express. De l’autre, l’Etat qui, dès l’accord trouvé avec les fédérations professionnelles du BTP le 3 avril, a considéré comme prioritaire la reprise de ce projet ferroviaire qui reliera directement Paris-Est à l’aéroport Roissy-CDG, en 20 minutes. Au total, 32 km de ligne prévus pour fin 2025. Un an après les Jeux olympiques.

Les chantiers sont repartis le 15 avril, la préfecture d’Ile-de-France ayant mis en musique cet accord du BTP, sur le terrain. Réorganisation totale des conditions de travail des compagnons-ouvriers dans le tunnel entre Mitry-Mory et le terminal 2, les bases vie – salles à manger, vestiaires en passant par les urinoirs -, rotation des effectifs, masques, gel etc. « Le protocole sanitaire est scrupuleusement respecté », assure Xavier Dubrac, directeur technique du projet CDG Express chez Aéroports de Paris (ADP), chargé de la construction de la future ligne avec SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts