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Top 20 des plus belles pochettes d’albums avec des trains – Partie 2 (Spécial métro)

25 août 2018
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Par : S.D

Après les plus belles pochettes d’albums avec des trains, article publié la semaine dernière (le lire), nous nous penchons cette semaine sur celles qui présentent des scènes du métro. Vous remarquerez que le métro de New York est particulièrement présent, ce n’est pas un choix délibéré de la rédaction, mais il semble avoir particulièrement inspiré les directeurs artistiques des maisons de disques !

11) Simon & Garfunkel – Wednesday Morning, 3 AM (1964)

La photo de couverture du tout premier album du duo folk Simon & Garfunkel, Wednesday Morning, a été prise sur un quai de la station Fifth Avenue – 53rd Street. Le disque est passé plutôt inaperçu à sa sortie en 1964, malgré la présence d’un des plus grands tubes du groupe, The Sound of Silence. Mais sa réédition en 1966 lui permet de rencontrer son public. Dans plusieurs concerts du groupe, Art Garfunkel a raconté qu’au cours de cette séance photo dans le métro new-yorkais, plusieurs centaines de photos ont été prises, mais étaient inutilisables en raison des grossièretés écrites sur le mur en arrière-plan. Une expérience qui a d’ailleurs inspiré au groupe la chanson A Poem on the Underground Wall (Un poème sur le mur du métro), mais qui a donné quelques sueurs froides à la maison de disques.

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12) Johnny Hodges – Don’t Sleep in the Subway (1967)

Il y a quelque chose de particulier dans cette pochette. Une jeune femme, le regard perdu à travers la vitre arrière de la voiture de queue et une rame de métro perçue comme un halo de lumière dans la nuit. Plus loin dans la rame, on devine une vague présence, presque irréelle… Le résultat final est particulièrement réussi, notamment grâce à une belle typographie. Pendant 50 ans, Johnny Hodges a joué le saxophone alto et soprano dans l’orchestre du grand Duke Ellington, le maître composant même certains morceaux pour lui. Heureusement, il a également sorti quelques disques en son nom chez Verve. C’est le cas de ce désormais classique Don’t Sleep in the Subway, un album regroupant des enregistrements de son big band effectués à New York en 1967.

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13) Velvet Underground – Loaded (1970)

Cette couverture aux accents Pop Art est l’oeuvre de Stanislaw Zigorski, un graphiste polonais qui a réalisé des pochettes d’albums pour les plus grands d’Ottis Redding à Miles Davis, en passant par Aretha Franklin et Cream. Cette entrée de métro fumante est la promesse d’un monde souterrain à découvrir. Quatrième album du Velvet Underground, Loaded compte notamment l’excellent Train round the bend, un cri d’amour à la ville. Ce train qui approche permet de fuir la campagne pour un Lou Reed, plus new-yorkais que la statue de la Liberté. Malheureusement, cet album marque la fin du groupe, Lou Reed se sentant trahi par le manager du groupe Steve Sesnick qui a remplacé quelques années auparavant Andy Warhol et se lançant dans une carrière solo.

velvet

14) Téléphone – Anna (1977)

Produit par Mike Thorne, qui a notamment produit les Sex Pistols ou le groupe Yes !, ce tout premier album d’un des groupes les plus importants de la scène rock française a été enregistré en moins de trois semaines à Londres. Il sort le 25 novembre 1977 et compte des classiques du groupe, comme Hygiaphone et Métro (c’est trop). L’album est sorti initialement sans titre, il en trouvera un à l’occasion de sa réédition en coffrets au cours des années 1990. Téléphone est formé le 12 novembre 1976 par Jean-Louis Aubert (guitare et chant), Louis Bertignac (guitare et chant), Corine Marienneau (basse, chant et guitare) et Richard Kolinka (batterie) et demeure un groupe de rock français de premier plan jusqu’à sa séparation en 1986.

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15) Subway Sect – Nobody’s Scared (1978)

Le premier single de ce groupe punk Subway Sect formé autour de Vic Godard et Rob Symmons annonçait la couleur ! Ils n’ont peur de rien… même pas du « Tube » londonien. Un punk rock efficace qui sera repéré par Malcolm Mc Laren, le manager des Sex Pistols, le groupe le plus rentable de la scène punk britannique, qui leur proposera de faire la première partie du groupe de Johnny Rotten et Syd Vicious. Cette fois-ci, c’est le manager d’un autre grand groupe de l’époque, The Clash. Bernie Rhodes enregistre Nobody’s Scared en 1978 sur le label qu’il vient de créer, Braik Records puis le groupe part en tournée avec les Clash. À leur retour, le manager renvoie tous les membres du groupe à l’exception de Vic Godard, qui ne parviendra pas plus à sortir son album solo.

Subway Sect

16) The Ramones – Subterranean Jungle (1983)

Ils sont sales, ils sont méchants, ils aiment jouer fort et vite un rock épuré, sans concession, The Ramones est l’un des groupes phares de la scène pop rock new-yorkaise. Avec ce disque, ils reviennent à leurs premiers élans punk et délaissent leurs errements pop. Ils choisissent de poser dans un métro tagué à une époque où le métro de New York apparaissait aux yeux du grand public comme le parfait coupe-gorge. Les trois membres fondateurs, le chanteur Joey Ramone, le guitariste Johnny Ramone et le bassiste Dee Dee Ramone n’ont jamais rencontré un grand succès commercial, mais leur influence sur le punk et le rock demeure incontestable.

Ramones_-_Subterranean_Jungle

17) Grandmaster Flash – The Source (1986)

Quatrième album du groupe qui a inventé le rap « conscient » avec le brûlot politique The Message, The Source n’est peut-être pas le meilleur album du DJ et producteur mythique Grandmaster Flash, mais la pochette de ce disque produit par Elektra Records nous off re un bel aperçu des looks improbables qui dominaient dans le rap des années 80. Premier album enregistré en absence de la plupart des Furious Five, il compte tout de même quelques bons classiques, en particulier Street Scene, Fastest Man Alive et Ms. Thang. Le groupe demeure alors l’un des plus importants de la planète rap. L’album a été réédité aux États-Unis en 2005.

Grand Master Flash

18) Billy Joel – Turnstiles (1976)

Avec Turnstiles (Tourniquet), Billy Joel signe son quatrième album solo et son retour dans la ville qui l’a vue grandir, New York, après trois ans passés sur la côte ouest. Le fils prodigue de Long Island a toujours affirmé que cette couverture a été photographiée dans une station abandonnée, alors qu’en fait, c’est à la station Astor Place qu’elle a été prise selon les spécialistes du réseau new-yorkais. La station est située juste entre Greenwich Village et The East Village, près de Washington Square Park et Bleecker Street où le chanteur a joué dans plusieurs clubs. Le cliché – remarquablement composé – est l’oeuvre du photographe Jerry Abramowitz.

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19) Shinehead – Chain Gang Rap (1988)

La photo de couverture du single Chain Gang Rap de Shinehead a été prise à la station de la 125th St (comme vous pouvez le voir sur le poteau à côté de lui) qui dessert le quartier d’Harlem. Ce titre sort alors que le rappeur et DJ jamaïcain de New York vient de signer chez Elektra Records. Il restera dans le label jusqu’en 1995. Shinehead est l’un des premiers artistes à mélanger la musique Dance Hall jamaïcaine et le hip-hop. Précurseur, il offre avec ce titre et son clip vidéo une plongée dynamique dans le métro de la Grosse pomme. Selon Wikipedia, c’est le premier clip à avoir été diffusé en 1988 dans Yo MTV Raps, la mythique émission de la chaîne musicale américaine MTV.

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20) CSen – Correspondances (2010)

Des tunnels du métro aux usines désaffectées, en passant par les emprises ferroviaires et autres zones grises de la ville, le CSen a pratiqué l’exploration urbaine, bien avant que le terme d’urbex n’envahisse la Toile. Il a rendu hommage au métro de sa ville sur la pochette de son album Correspondances en l’affichant à l’arrière de son crâne. Une pochette sobre et efficace qui inscrit encore un peu plus le travail du rappeur du XVIIIe arrondissement dans son territoire. Les projets de Csen se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après Correspondances, Le Tunnel et Sourire jaune, il explore une nouvelle voie avec son dernier album Vertiges, sorti en avril dernier chez Hauteville Music.

CSEN

Soyez au courant de toute l’actu du rail en suivant le compte twitter de Samuel Delziani, chef de rubrique “Culture rail” de La Vie du Rail.



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