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Lesson of Evil de Takeshi Miike

Top 10. Epouvante, horreur et fantastique : les meilleures scènes ferroviaires

19 juin 2020
- -
Par : Samuel Delziani

Ultime sélection de scènes mythiques en milieu ferroviaire – (hors films où le rail tient une place centrale), nous nous intéressons cette semaine à toutes celles qui nous ont angoissées, voir qui nous ont carrément fait peur. Films d’épouvante, d’horreur ou fantastique : le spectateur ici apprécie d’avoir la chair de poule. Attention, la plupart des films présentés ici sont à déconseiller aux âmes sensibles (et aux plus jeunes)…

Les peurs muettes de l’expressionnisme

Les mains d'Orlac de Robert Wiene. © DR

© DR

 

En 1924 à Paris. Le pianiste virtuose Orlac perd ses deux mains – ses outils de travail – dans une terrible catastrophe ferroviaire. Un chirurgien profite de la condamnation à mort d’un meurtrier pour lui en offrir de nouvelles, prélevées directement sur l’assassin fraîchement raccourci par la guillotine. Mais rapidement l’artiste doute… Aurait-il hérité des inclinaisons criminelles du précédent propriétaire ou serait-il la victime d’une sinistre machination ? Quand son propre père est poignardé par l’arme même du meurtrier, dont le manche porte les empreintes, le pianiste a l’impression de perdre la raison.

La scène de la catastrophe, avec les secours qui arrivent sur le lieu de l’accident de chemin de fer, a quelque chose de dantesque. Des dizaines de figurants s’agitent dans le chaos, pendant que la femme d’Orlac recherche inlassablement son mari.

Première adaptation cinématographie du roman de l’auteur français Maurice Renard paru en 1920, Les mains d’Orlac (Orlacs Hände) est l’oeuvre d’un maître de l’expressionnisme, l’Allemand Robert Wiene, qui lance ce courant artistique majeur du cinéma en 1919 avec Le Cabinet du docteur Caligari.

Les mains d’Orlac de Robert Wiene. Pan- Film. Autriche. (1924) A partir de 10 ans.

 

L’homme invisible, aiguilleur maléfique

L’homme invisible de James Whale. © DR

© DR

 

Adaptation d’un classique de la littérature fantastique signé par H.G. Wells (La Guerre des mondes, La Machine à remonter le temps) en 1897, L’homme invisible de James Whale est sorti dans les salles obscures en novembre 1933. Immense succès au box office, le film est la première adaptation d’une longue série, que ce soit au cinéma ou en bande dessinée. Jack Griffin, un scientifique, a réussi à percer le secret de l’invisibilité. Mais moins on le voit, plus son sens moral s’effrite. Il devient progressivement un véritable démon…

Dans cette scène, l’homme invisible joue les agents de circulation dans un poste d’aiguillage et parvient à provoquer un terrible déraillement. Alors qu’une véritable battue est organisée pour mettre la main sur le criminel, il parvient à s’échapper tout en assassinant deux de ses poursuivants. A la nuit tombée, il pénètre dans le poste, assomme l’agent qui y travaille et prend en main les leviers et provoque le déraillement d’une locomotive à vapeur tractant un train de passagers, dont on perçoit les cris d’effroi dans le vacarme de la catastrophe.

L’homme invisible de James Whale. Universal Pictures. Etats-unis. (1933) A partir de 10 ans.

 

Adjani possédée

Possession d’Andrzej Żuławski © DR

© DR

 

Adjani signe une incroyable prestation dans Possession ce film d’Andrzej Żuławski. Dans cette scène, elle sort d’une rame du métro de Berlin et se retrouve submergée par cet « autre » qui l’habite. S’en suit une danse macabre, la jeune fille s’agitant dans de violentes convulsions et finissant dans la plus profonde détresse !

Avec ce rôle, Isabelle Adjani ajoute une nouvelle teinte à sa palette de jeu. Elle remporte le César de la meilleure actrice, ainsi que le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes. Une prestation qui a bouleversée l’actrice : « Je dois à la « mystique » d’Andrzej Zulawski de m’avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes… Possession, c’était un film infaisable, et ce que j’ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l’ai fait et ce qui s’est passé sur ce film m’a coûté tellement cher… Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas… en cauchemar ! »

Possession d’Andrzej Żuławski. Marianne Production, Oliane Productions, Soma Film Produktion. France, Allemagne. (1981) A partir de 16 ans.

 

Syndrome poste traumatique

L’Echelle de Jacob d’Adrian Lyne. © DR

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Jacob Singer (Tim Robbins) a combattu dans le delta du Mékong pendant la guerre du Vietnam, où il a été grièvement blessé. Quatre ans après, il se réveille dans une rame de métro, seulement accompagné de son exemplaire de L’Etranger de Camus. Arrivée à Bergen Street, il tombe sur la grille fermée et ne peut sortir de la station. Toutes les sorties sont ainsi condamnées. Il retourne sur ses pas et entreprend alors de passer par le tunnel. Un endroit fait pour tout, sauf pour la promenade….

Quand Adrian Lyne tourne L’Echelle de Jacob, il filme là où on ne l’attend pas. Réalisateur de 9 semaines et demi et de Flashdance, il sort radicalement du glamour avec ce film sombre au croisement de trois genres cinématographiques : le film de guerre, d’horreur et fantastique. Le public est dérouté et le film ne marche pas en salles. Il aura une deuxième vie en DVD accédant chez les amateurs d’horreur au statut de mythe.

L’Echelle de Jacob d’Adrian Lyne. Tristar. Etats-Unis. (1990) A partir de 13 ans.

 

Suicide collectif dans le métro

Suicide Club de Sion Sono © DR

© DR

 

Scène mythique pour les amateurs de films d’épouvante asiatiques, l’entrée en matière de Suicide Club est un supplice !

Elles sont 54. 54 collégiennes, dans leurs uniformes impeccables, à se jeter ensemble sur les rails au devant du métro qui arrive en station. Fleuve d’hémoglobine et tête qui explose : le réalisateur propose un pur moment gore. Le suicide collectif présenté dans les médias comme un banal fait divers. Mais, il n’est que le prélude d’une vague incontrôlable de suicides dans tout l’archipel. Les inspecteurs Kuroda et Shibuwasa sont chargés de résoudre cette affaire complexe…

Premier film de Sion Sono, cet exemple radical de J-Horror comme on appelle ce sousgenre du cinéma d’épouvante demeure son plus grand succès commercial. Le suicide adolescent est un thème particulièrement brûlant à l’époque de la sortie du film, une époque où le jeunesse du pays paye encore la désillusion de la crise de 1997. Le film devait être le premier opus d’une trilogie, mais il ne compte qu’une suite. Le réalisateur n’a jamais réussi à tourner la troisième partie.

Suicide Club de Sion Sono. Omega Project. Japon. (2001) A partir de 16 ans.

 

A hauteur d’enfants

Super 8 de J.J. Abrams © DR

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Été 1979, à Lillian, petite ville de l’Ohio, une bande d’adolescents, fans de films d’horreur, se retrouve la nuit dans une petite gare pour tourner un court métrage en super 8. Ils sont alors les témoins d’une terrible catastrophe ferroviaire. Mais ils comprennent rapidement qu’il ne s’agit pas d’un simple accident. Peu après, des habitants disparaissent et des événements inexplicables se produisent. La police tente de percer le mystère, tout comme comme la bande d’amis.

La scène de la gare lance véritablement ce crédible : une simple camionnette sur les voies déclenche une immense explosion et un déraillement si violent que le train pulvérise tout sur son passage, sauf la voiture des ados cinéphiles. J. J. Abrams rend avec ce film un hommage appuyé aux films de Steven Spielberg et c’est une réussite.

Super 8 de J.J. Abrams. Bad Robot Productions. Amblin Entertainment. Paramount Pictures. Etats-Unis. (2011) A partir de 10 ans.

 

Un très long tunnel

Cloverfield de Matt Reeves © DR

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Quoi de plus terrifiant que d’être attaqué dans le noir et ne voir son prédateur qu’une fois qu’il est trop tard. C’est ce qui arrive, dans cette scène toute en tension, aux personnages de Cloverfield, un film catastrophe dont la première demi-heure est particulièrement réussie. Alors qu’ils progressent dans la nuit d’un tunnel du métro new-yorkais, ils entendent d’étranges bruits juste derrière eux. L’un d’entre eux possède un caméra équipé d’une torche, c’est à travers le cadre de celle-ci qu’il découvre, courant au plafond, d’espèces de gros insectes qui ont l’air particulièrement mal intentionnés…

Depuis le terrifiant Blair Witch Project, la caméra subjective a fait des émules du côté des réalisateurs de films d’épouvante. C’est le cas ici avec Hub, chargé de filmer la fête de départ de Rob qui a réunit quelques amis dans son appartement de Manhattan. Les images prises par cette caméra demeurent l’unique témoignage du drame qui s’est joué ce soir-là à New York.

Cloverfield de Matt Reeves. Bad Robot Productions. Etats-Unis. (2008) A partir de 13 ans.

 

La ballade du pendu

Lesson of Evil de Takeshi Miike © DR

© DR

 

Très apprécié de ses élèves, respecté par ses collègues, on donnerait à Hasumin le bon dieu sans confession. Pourtant sous la surface, lisse, c’est le chaos. Sociopathe, immoral, violent, le jeune professeur se révèle un véritable démon qui ne recule devant rien pour obtenir ce dont il a besoin. Quand il décide de se débarrasser du problème du harcèlement scolaire, il concocte un plan des plus extrêmes.

Dans la scène sélectionne, il assassine un homme dans une rame du métro de Tokyo. Il l’assomme, puis le pend à l’aide de la lanière de sa propre sacoche, tandis qu’un voyageur présent dans la même rame s’est endormi. L’image du corps qui se balance doucement au rythme du métro, tel un « fruit étrange » reste imprimée longtemps dans la rétine. Quand au passager assoupi, il ne s’est même pas réveillé.

Cette adaptation du roman Lesson of the Evil de Yūsuke Kishi paru en 2010 ne laisse pas indifférente. Comme toujours chez Takeshi Miike (Dead or Alive, Ichi the Killer), on déteste ou on adore ce film. Pas toujours évident à comprendre, il laisse une certaine amertume en bouche, mais également le souvenir vivace d’avoir vécu une expérience à part.

Lesson of Evil de Takeshi Miike. Tōhō, Dentsu, Bungeishunjū, OLM. Japon. (2012) A partir de 16 ans.

 

Victimes de la mode

The Red Shoes de Kim Yong-gyun © DR

© DR

 

Librement inspiré d’un conte d’Andersen datant de 1845, Les souliers rouges, The Red Shoes de Kim Yong-gyun offre un autre point de vue sur le fétichisme. L’intrigue débute dans le métro de Séoul, où l’apparition d’une paire de chaussures à talon rouge va provoquer jalousie, égoïsme et finalement une violence débridée…

Bon, les chaussures en question ne sont pas rouges, mais roses. En effet, on comprend que ces chaussures maudites ont une si longue histoire derrière elles que ses couleurs ont pâlies. Mais ce n’est pas plus le plus bizarre dans cette histoire, cette paire semble particulièrement nocive.

Ce film d’horreur coréen aux thèmes originaux a marqué les esprits à sa sortie Il a notamment été nominé à six reprises au festival du film fantastique de Gérardmer en 2006.

The Red Shoes de Kim Yong-gyun. Showbox Entertainment, Tartan Films. Corée du Sud. (2005) A partir de 13 ans.

 

Magique station City Hall

Les Animaux fantastiques de David Yates © DR

© DR

 

Filmée dans l’ancienne station de métro City Hall, un bijou d’art néo-roman, avec ses lustres et ses plafonds voutés, cette scène des Animaux fantastiques nous montre le duel épique entre des magiciens que tout oppose. Le film est une adaptation d’un roman de J.K. Rowling, célèbre pour avoir créé la série des Harry Potter, l’auteure britannique signant pour la première fois le scénario d’une adaptation cinématographique de l’une de ses oeuvres.

L’intérêt de la scène tient beaucoup à la beauté de la station qui en assure le décor. 27 octobre 1904, la toute première ligne de chemin de fer souterraine de la ville est mise en service à New York (il existait déjà quelques lignes aériennes). Le premier métro, exploité par l’Interborough Rapid Transit Company (IRTC), reliait notamment la station City Hall à la gare de Grand Central. Mais, la station devient obsolète à cause de sa courbe à faible rayon quand les rames de la ligne s’allongent et elle doit fermer ses portes en 1945. Une nouvelle infrastructure est édifiée non loin et l’ancienne est laissée intacte. Elle a accueilli depuis plusieurs tournages. En 2004, elle a bénéficié d’une mesure de protection.

Les Animaux fantastiques de David Yates. Warner Bros, Heyday Films. Etats-Unis, Grande-Bretagne. (2016) A partir de 7 ans.

 

Pour suivre toute l’actualité culturelle ferroviaire, suivez Samuel Delziani, chef de la rubrique Culture Rail de la Vie du Rail, sur Twitter.

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