Le voyage débute au pied de l’Olympe dans la petite ville de Larissa. Dans la gare, un pope bénit un train avant son départ. Le religieux explique ainsi son geste : « Les trains transportent des vies humaines, c’est là où les gens se rencontrent. C’est aussi un moyen de se divertir, de partager. Donc le train apporte aux hommes de la paix, de l’amitié, de belles relations humaines ». Bref, le voyage semble démarrer sous les meilleurs auspices !
A Thessalonique, Philippe Gougler rencontre pêcheur de sangsues et en apprend plus sur les vertus de ces petites bêtes gloutonnes.
Dans la région du Mont Pélion, à Ano Lechonia, le journaliste monte à bord d’un train qui serpente dans la montagne sur une voie étroite de 600 mm. Très populaire auprès des Grecs, il permet d’embrasser des vues splendides sur la mer. Dans cette zone protégée, il est interdit d’utiliser des produits chimiques pour désherber et les roues du train patinent quand la végétation est trop importante. Mais la joie du train semble dépasser ces petits désagréments…
Continuant son voyage et arrivant à Athènes, le journaliste passe par les halles de la capitale et y goûte une spécialité locale réputée, la patsa, une soupe d’estomac de veau et de pied de boeuf.
Ensuite, il se rend en train à Corinthe, où il admire l’incroyable canal éponyme. C’est également ici que les historiens pensent avoir découvert le premier transport guidé de l’histoire de l’humanité. En effet, dès le VIe siècle avant notre ère, les bateaux étaient déplacés grâce au Diolkos, une voie dallée, équipée d’ornières de guidage en pierre qui assuraient la sécurité du transport. Enfin, dans les Cyclades, le journaliste se rend sur une île isolée, où ne vit plus qu’une personne. Une dame âgée qui nous délivre toute sa sagesse : « Donnez- moi du pain et de l’huile d’olive et je suis heureuse ».
Un autre épisode est proposé, consacré aux (rares) trains qui circulent au Panama.