Au générique du film La guerre des Lulus de Yann Samuell (actuellement sur les écrans), Le P’tit Train de la Haute Somme figure aux côtés de François Damiens, Alex Lutz, Didier Bourdon et Isabelle Carré. En effet, l’équipe du film a choisi de tourner la scène finale et le générique de fin sur le site du train historique à La Neuville-lès-Bray dans la Somme, en utilisant la locomotive à vapeur de l’association picarde.
La locomotive Vulcan de 1925
A la suite des premiers repérages effectués au printemps 2021, le train et le lieu convenaient parfaitement au scénario et à la volonté de la production de tourner dans les Hauts-de-France. Et c’est en novembre 2021 que le réalisateur, son équipe de techniciens et les comédiens ont investi les lieux. « Le tournage a eu lieu du 24 au 26 novembre. C’était en fait les derniers jours de tournage du film. Le 23 novembre, l’équipe était encore au Familistère de Guise dans l’Aisne pour tourner d’autres scènes », raconte David Blondin, président de l’association du train touristique. « Les 24 et 25 novembre ont été consacrés aux tournages extérieurs avec notre locomotive à vapeur Vulcan de 1925 et une rame de wagons couverts. » Ces wagons, habituellement présentés dans le musée de l’association, avaient été spécialement repeints en vert pour le film. Deux jours de préparatifs ont été nécessaires pour les placer à l’extérieur. « Une scène a également été tournée à l’intérieur de notre musée le 25 novembre en fin d’après-midi. Et pour finir, le 26 novembre a été consacré à des prises de vue du train en ligne avec un drone. »
Une logistique impressionnante
Pour les deux premières journées, il y avait une équipe de tournage de 70 personnes environ et une soixantaine de figurants : soldats allemands, manutentionnaires, cheminots…
« C’était impressionnant de voir toute la logistique qui accompagnait le tournage. Nos bénévoles y ont bien sûr participé activement. Tout d’abord, Bastien Guibot, le mécanicien de la locomotive, et Guillaume Tranchaud, le chauffeur, qui ont la chance d’apparaître à l’écran, mais également d’autres bénévoles présents pour répondre aux sollicitations de l’équipe de tournage. Ce fut une formidable expérience pour nous tous. Et le résultat sur grand écran est au-delà de nos espérances ! La scène finale avec notre train n’est pas anecdotique. Et on continue de voir le train pendant tout le générique de fin… »
Tous ont été fiers de découvrir le résultat sur grand écran en janvier dernier lors d’avant-premières organisées à Amiens, Albert et Laon. « Le P’tit Train est magnifié par les images de Yann Samuell, c’est une belle mise en valeur. Et le film raconte une belle histoire ! », commente David Blondin.
👉 Cet article est tiré du numéro 3923 de La Vie du Rail.
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