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Arte. Buster Keaton, grandeur et décadence d’un cinéaste ferroviphile

12 janvier 2019
- -
Par : S. D

Ce documentaire – initialement diffusé en 2016 – se consacre à la trajectoire tragique de l’un des plus grands acteurs comiques du cinéma muet, l’acteur et cinéaste Buster Keaton. Il débute dans un train qui file sur le réseau ferré canadien. Nous sommes en 1964, quelques années avant la mort du maître. Jean-Baptiste Péretié retrace le parcours d’un artiste, né en 1895 dans une famille entièrement dévouée à la scène, et qui débute sur les planches à seulement 4 ans. Né dans le monde du spectacle – selon la légende Houdini est à l’origine de son surnom Buster –, il ne le quittera jamais. Attiré par les possibilités du cinéma – un art alors encore neuf qui autorise toutes les innovations –, il va réaliser une dizaine de films qui rencontrent un immense succès dans les années 20.

En 1928, alors qu’il est au sommet de sa gloire, il signe un contrat chez la MGM, allant contre son instinct et les mises en garde de son ami Charlie Chaplin à qui il avait demandé conseil. Poussé par son beau-frère et son producteur, il cède finalement. Erreur fatale. Les contraintes de ce studio hollywoodien, qui a fait du cinéma une industrie, cadrent mal avec un réalisateur qui a construit son succès sur sa liberté de ton et de forme. Il s’épuise à porter sa voix dans les rouages complexes du studio. Il est finalement licencié. Il perd alors tout et s’enfonce dans l’alcoolisme. Pendant des années, il sombrera dans l’oubli avant de voir son nom réhabilité par Hollywood. Son oeuvre a depuis rejoint le patrimoine du cinéma. Une oeuvre marquée par l’empreinte des rails. Il a beaucoup utilisé le train (et le tramway) dans ses films, notamment celui qui a eu un tel retentissement qu’il a quelque peu éclipsé le reste de l’oeuvre de Keaton, Le Mécano de la Générale. Pour ce film, il fit construire plusieurs machines identiques, équipées de chaudières à bois, qu’il lança à travers les plaines de l’Oregon. Pour la scène de destruction de la locomotive, il a même fait bâtir un pont ferroviaire en bois qui enjambe une rivière. Une scène qui sera la plus chère de toute l’histoire du cinéma muet. Les sont ici réalisées – comme toujours chez Keaton – sans trucages, ni doublure !

Pour suivre toute l’actualité culturelle ferroviaire, suivez Samuel Delziani, chef de la rubrique Culture Rail de la Vie du Rail, sur Twitter.

Samedi 12 janvier à 5h25 sur Arte. « Buster Keaton, un génie brisé par Hollywood » de Jean-Baptiste Péretié. Coproduction : Arte France, Quark Productions, Lobster Films (France, 2015, 52 mn).



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