La SNCF va acheter des TGV dont elle n’éprouvait pas le besoin criant. Et l’État va payer la facture par une baisse de la fiscalité demandée à la SNCF. Tout le monde est content. Alstom redonne à Belfort du travail pour un an et demi, la SNCF a des TGV tout neufs pour zéro euro, le gouvernement maquille en stratégie industrielle une mesure électorale. Tout le monde? Sauf, peut-être, le contribuable, mais on ne lui explique pas trop que c’est lui qui va payer. Sauf aussi certains cheminots. Ceux qui s’apprêtaient à rénover au technicentre de Bischheim 24 vieilles rames qui vont en définitive aller à la casse. Belfort respire, Bischheim s’enroue…